Nahiri Eishis

par **Nahiri** Sam 12 Jan - 22:38

[i]Rang : Humaine/archère

Groupe (optionnel) : aucun

Apparence physique :

Malgré toutes les épreuves qu’elle a déjà vécu, toutes les difficultés qu’elle a surmontées, Nahiri est encore une jeune fille. A vrai dire, avec ses airs candides elle donne l’impression d’être encore une petite fille sans défense, frêle et fragile qui ne sait que crier de terreur pour toute défense. Ce qui est loin d’être la réalité. Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs?
Les cheveux, étrangement bleu de Nahiri encadrent son visage fin, empreint d’une mélancolie mêlée à une détresse profonde et ne sont que le pâle reflet de ses yeux couleurs saphir. Dans ces yeux, brillent constamment la flamme du mal dévorant de la tristesse. La jeune fille noue toujours un ruban blanc, rayé de deux bandes noires dans ses cheveux, et placent parfois une barrette au dessus de son oreille droite. Ce sont les seuls bijoux que possèdent Nahiri, hormis les bracelets qu’elles portent aux poignets, et au collier autour de son cou.
Pour vêtement, la jeune fille porte une tunique blanche et bleu, brodée de motifs, égayant un peu la tenez très simple. Cette tunique découvre ses bras fin, néanmoins musclé et mets en valeur ses formes timides.
A son côté, pend un carquois rempli de flèche ou l’on devine la forme recourbé d’un arc ; Car qu’on le sache, Nahiri est une redoutable archère.

Caractère/mentale :
Nahiri est une jeune fille au caractère taciturne et mélancolique. Jamais elle ne sourie, son visage apparaît toujours triste. C’est le reflet de son âme tourmenté et divisé en deux. Car son âme ne lui appartient qu’a moitié. Une partie de celle-ci appartient à son amant : Wilde. Ainsi, Wilde peut communiquer avec Nahiri, et vice-versa.
Nahiri voue une haine envers son père, qu’elle juge responsable de ses malheurs, ce qui n’est d’ailleurs pas faux, puisque c’est à cause de lui que Nahiri à fuguée de chez elle, perdant ainsi tout ce qu’elle possédait. Les difficultés de la vie l’ont rendus triste, et la perte de Wilde, l’élue de son cœur l’ont déchirés, même si Wilde partage toujours son âme, ce n’est pas la même chose que s’il était là physiquement. Nahiri s’imagine souvent que celui-ci la serre dans ses bras, et lui murmure de douce phrase. Ce qui rend plus douloureux le fait que jamais plus Wilde ne la bercera.
Instable mentalement, les sentiments de Wilde se déversent parfois en elle. Dans ces cas précis, une douleur insupportable envahit la jeune fille et la fait souffrir horriblement. Vivant dans la terreur de ces moments, Nahiri est aussi très craintive, car si ses sentiments s’affolent, ceux de Wilde prendront le dessus, et elle sait ce qui l’attend dans ce cas là.

Aime :
Wilde
le tir à l’arc
les aliments épicés

Aime pas :
Les menteurs, bien qu’elle raconte elle-même des mensonges
Les voleurs et autres brigands.
Son père

Arme/bouclier : Arc

Animal de compagnie/ familier : Nahiri à son âme divisé en deux parties. L’une d’elles ne lui appartient pas. Il s’agit de celle de son amant, qui ainsi peut communiquer avec elle. Mais en aucun cas il ne peut intervenir physiquement dans une situation a laquelle est confrontée Nahiri. C’est une sorte de « spectateur », qui vit en direct les aventures de la jeune fille.

Pourquoi avez vous choisis ce personnage?:mystère et boule de gomme, j’en ai simplement eu l’envi.

l'histoire je le fais sur un autre post, sinon tout ne tient pas sur la page, quant au test rp, je le prépare, pas d'inquiétude.

par **Nahiri** Sam 12 Jan - 22:41

Nahiri naquit un beau jour d’été, dans une imposante bâtisse que l'on pourrait qualifié de manoir un peu à l'écart de la cité de crépuscule, sous une chaleur insupportable. Toute la famille des Eishis s’était rassemblée dans la grande demeure dans l’attente de l’heureux événement : la naissance de l’enfant . Pour tromper l’angoisse de l’attente, tout le monde était sorti dans le parc entourant la maison pour trouver une occupation, à l’exception du grand-père qui était resté confortablement installé dans son fauteuil de cuir installé dans le salon.
Les heures passèrent, et les invités commencèrent à s’agiter.
Puis soudain un cri vint briser l’ambiance tendue :

-Regardez, sur le pas de la porte ! C’est grand-père !

Tous les regards se tournèrent vers l’entrée de la maison. Effectivement, le Grand-père se tenait là, adossé à un battant de la lourde porte en bois de chêne. Il avait l’air à bout de souffle :

-Mais grand-père, vous devriez vous reposez vous…

Commença quelqu’un. Il ne finit pas sa phrase. L’ancêtre fit un mouvement brusque envers celui qui avait parlé, ce qui le déséquilibra. Néanmoins, il réussit à ne pas tomber, ce qui vu son âge aurait put être fatal. Le grand-père grommela donc à l’intéressé d’une voix à peine audible :

-Tais toi Gabriel ! J’ai encore assez d’intelligence pour savoir ce que je dois faire ou non.

Puis, il dit, plus fort cette fois-ci :

-Ecoutez moi tous ! Ma fille Joséphine a enfanté, et elle va bien. Le docteur dit qu’elle serait un eu fatiguée dans les jours qui viendront, mais que ça ne serait que passager.

Après un bref silence que personne ne se permit de rompre, le vieil homme reprit péniblement, prononçât ce que tout le monde voulait savoir :

-Quant à l’enfant, il s’agit d’une fille, comme sa mère. Et son nom et Nahiri. Vous pourrez la voire tout à l’heure, mais pour l’heure, elle dort paisiblement, il ne faut donc pas la déranger.

Sur ces paroles, l’ancêtre rentra dans la sombre demeure, éclairé par les ombres mouvantes des arbres se reflétant sur les murs en brique de la bâtisse ancestrale.

Dans une chambre aux deuxième étages, une femme, les cheveux décoiffées, poisseux, contemplait amoureusement l’enfant qu’elle avait dans les bras. Puis soudain, ses yeux se fermèrent et elle retomba brusquement sur son oreiller. L’enfant se mit à gémir. La femme avait cessé de respirer.

Nahiri grandie sans mère, ce qui la marqua toute sa vie et subit toute son enfance les violences de son père. Celui-ci avait commencé par lui manquer de respect, puis il avait commencé à la frappait et peu à peu, avait finit par faire d’elle son jouet.
Mais si son père n’avait aucune considération pour elle, il voulait tout de même qu’elle ait une bonne éducation pour un jour lui trouver un mariage convenable. Aussi, Nahiri reçut la meilleur éducation possible, auprès d’un professeur sévère et strict exactement comme le voulait son père. En dehors de tous les devoirs que lui donnait son professeur, en véritable tyran, La fillette devait aussi se plier à toutes les exigences de son père. Tantôt elle devait nettoyer le toit de la veille demeure tantôt elle était assignée à la corvée de vaisselle. Et gare à elle si c’était mal fait ! Son père entrait alors dans une fureur telle, qu’il allait jusqu'à battre sa propre fille.
Aussi, les rares temps libres que Nahiri avait, elle les passait dans sa chambre, plongé dans la lecture de livre fantastique qui la faisait s’évader de cette existence misérable et soumise. Tel fut l’existence de Nahiri durant les années qu’elle passa en compagnie de son père.

Nahiri soupira, et regarda mélancoliquement le vent agitait les feuilles des arbres à travers la fenêtre. C’était le jour de son quatorzième anniversaire, et elle devait travailler. Comme un jour ordinaire. Un raclement de gorge de son professeur, assis en face d’elle la tira des sa rêverie, et elle se reconcentra sur ses équations.
La leçon de mathématiques parut duré des heures. Le temps lui paraissait de plus en plus long ces temps-ci. Enfin, la libération vint et Nahiri se dépêcha de regagner sa chambre avant qu’on ne l’appelle pour accomplir une tache des plus farfelues. Passant devant son maître celui-ci l’arrêta et lui dit, en esquissant un petit sourire :

-Au fait Nahiri, bonne anniversaire ! C’est bien aujourd’hui n’est ce pas ?

Surprise, la jeune fille s’arrêta brusquement vers le pas de la porte et se tourna vers Mr Denrée (c’est ainsi que se nommait son professeur) et répondit poliment:

-Oui monsieur, c’est bien aujourd’hui, je vous remercie.

Mr Denée sourit une nouvelle fois et répliqua :

-Ce n’est rien de plus naturelle, et puis l’année dernière je l’avais oublié, il fallait que je me rachète ! Maintenant, allez !

Nahiri s’inclina légèrement, puis, partie rapidement pour rejoindre sa chambre. Contrairement a ce qu’elle pensait, personne ne l’apela, et elle entra dans sa chambre soulageait de pouvoir savourer un peu de tranquillité. Pour une fois qu’elle en avait…
Nahiri s’allongea sur son lit, prit le livre qu’elle avait posé quelques heures plus tôt sur sa table de chevet, et se mit à le lire. Ah qu’il était bon de pouvoir flâner un peu ! Mais, son répit fut de courte durée. Au plus grand effroi de la jeune fille, la voix autoritaire de son père retentir :

-Nahiri ; ou es-tu ? Descend vite ! Je dois te parler.

Tremblante, Nahiri posa son livre sur son lit, et descendit lentement les marches de l’escalier menant au premier étage où devait se trouver son père. Ce qui faisait frémir la jeune fille n’était pas tant qu’elle allait devoir rencontrer son père, mais que celui-ci l’avait appelé en personne. Chose qu’il ne faisait jamais. Quand il voulait la voir, il envoyait un de ses serviteurs la chercher. Autrement dit, il y’avait sûrement quelques choses de grave qui s’étaient produits…et ça allait lui retomber dessus.
Le cœur battant à tout rompre, Nahiri pénétra dans le salon ou son père l’attendait. 2trangement, celui-ci avait l’air calme. La peur au ventre, la jeune fille s’approcha de lui. D’un geste, il lui indiqua de s’asseoir en face lui. Nahiri s’exécuta, veillant à baisser les yeux pour ne pas croiser le regard de son père. Pendant quelques minutes, ce fut le silence qui régna dans la pièce. L’angoisse de Nahiri en fut augmentée. C’est à peine s’il elle percevait ce qui se passait autour d’elle. Puis, son père prit la parole d’une voix bourrue qui fit sursauter la jeune fille :

-Bon, et bien bonne anniversaire ma fille. Tu as quinze ans aujourd’hui non ?

De surprise, Nahiri faillit tomber de son siège. Jamais son père ne lui avait souhaité son anniversaire, et voila que le jour de ses quinze ans, il se décidait enfin à le faire. La jeune fille ne sut quoi répondre à son, père. Au lieu de cela, elle resta bouche bée, scotchée sur son siège. Ce lui fut fatal. Sans prévenir, l’homme explosa :

-Et bien alors, à tu perdue ta langue espèce de petite égoïste prétentieuse et stupide? Je te souhaite bon anniversaire, et c’est comme cela que tu me remercies ! Petite ingrate !

Nahiri se leva brusquement et se mit à courir. Des larmes coulaient le long de ces joues, et des spasmes l’agitaient violemment, ralentissant sa course. Aussi, son père n’eut aucune peine à la rattraper. L’homme la prit par le bras, et l’agita violement. Puis, il gifla si fort Nahiri que celle-ci s’effondra sur le sol à moitié sonnée. Emporté par sa fureur, l’homme qui se disait son père continua de frapper la jeune fille, jusqu'à ce que sa rage se soit apaisée. Puis, il s’en alla, laissant Nahiri seule roulée en boule, sanglotant pitoyablement.

Les heures passèrent, et le soir tomba. Mais Nahiri ne s’en aperçue pas, de même qu’elle ne sentie sas la douce caresse du vent, filtrant par une fenêtre entrouverte, ébouriffer ses cheveux. Totalement renfermée sur elle-même, la jeune fille était hors du temps. Mais sa transe ne pouvait durer éternellement, et Nahiri finit par lever la tête. Péniblement, la jeune fille se mit debout. Elle chancela dangereusement, et dut s’appuyer à un mur pour ne pas tomber. Elle se sentait si faible…Si insignifiante… Nahiri sentait comme un poids sur son cœur. Ca lui faisait mal… Si mal… Et pas moyen de se débarrasser de cette douleur. Nahiri avait envie de s’étendre sur son lit, de dormir, et de tout oublier :
La souffrance de se sentir humilié, de voir sa dignité foulait au pieds ; la peur aussi, une peur constante et dévorante, celle qui la réduisait à l’état d’esclave.
Malheureusement, cela lui était impossible. Elle devait rester là, dans cette si belle maison, sous le joug tyrannique d’un être qui se prétendait être son père.
Un éclair de lucidité passa en elle. Rien ne l’empêchait de partir loin de cet endroit où ses seuls amis étaient tristesses, peur et haine. Nahiri repoussa cette idée aussi vite qu’elle était venue. Même si elle est parvenait à s’enfuir, où irait elle ? Comment subviendrait elle à ses besoin ? Oui, mais si elle partait, elle serait libre. Libre… Cette idée de liberté fit tourner la tête de la jeune fille. En même temps, l’excitation la saisit, et la jeune fille se sentie revigorée. Sans plus de réflexion, Nahiri se rendit dans la cuisine. Comme elle s’y attendait, personne ne s’y trouvait. La jeune fille ouvrit la fenêtre qui donnait sur le parc et sans hésitation, sauta. Nahiri rata son atterrissage, et se retrouva sur le ventre, le souffle coupé par le choc violent qui n’avait pas manqué de la secouer. Heureusement pour elle, la hauteur de son saut n’était pas grande.
Une fois que la douleur de son ventre se fut calmée, Nahiri se dirigea vers l’imposant portail en acier qui clôturait le parc. Elle n’eut aucun mal à l’escaladait, et se retrouva bientôt de l’autre coté de la barrière. Sans un regard en arrière, Nahiri s’enfonça dans les profondeurs de la nuit, éclairée par le lumière blafarde et tamisée de la lune.

Les cinq années qui suivirent pour Nahiri furent remplies de bonheur. Enfin libre comme elle avait toujours voulu la jeune fille s’était pleinement épanoui dans un univers qu’elle découvrait totalement et s’était découvert de nombreux donc comme le tir à l’arc. Voyageant de part le monde, elle avait fini par rencontrer l’âme sœur : Wilde. C’était un jeune nomade de son âge, qui lui aussi était passionné par le tir à l’arc. C’était cette passion commune qui les avait rapprochés. La première fois que Nahiri, elle s’était tout de suite sentie proche de ce jeune homme fougueux et amoureux de la liberté qu’il avait si durement acquise lui aussi. Car comme il le raconta plus tard à Nahiri, lui aussi avait connu une enfance difficile et avait finit par s’affranchir de tous ses malheurs pour vivre en nomade. Heureux.
Et depuis leur rencontre, il ne s’était plus quitté. Ils s’aimaient…Si fort qu’ils décident de s’unir et de fonder une famille. Les deux amants se mirent donc en route vers la ville la plus proche, dans l’espoir de célébrer leur union le plus rapidement possible. Malheureusement, en route vers la ville de traverse, ils furent attaqués par des brigands. Ayant dut se débrouiller seul depuis plusieurs années, les deux amoureux étaient rompus aux exercices guerriers et se débarrassèrent facilement de leur assaillant. Mais l’un d’eux, dans un sursaut d’énergie parvint à planter sa lance dans le corps de Wilde, qui s’effondra sur le sol, la lance toujours plantée dans le torse.

Nahiri poussa un cri déchirant et se précipita vers celui qu’elle aimait le plus au monde et qui était sa raison d’être. Elle enleva délicatement l’arme de la plaie, et entreprit de la panser le plus soigneusement avec les moyens qu’elle possédait, c'est-à-dire un peu d’eau et une bande de tissu qu’elle avait arrachée à l’habit de Wilde. Puis, elle se mit à genoux à coté de son bien aimé, et tout en le regardant se mit à prier :

color=cyan]-S’il vous plait…Je vous en supplie, faites qu’il ne meurt pas, je ne le veux pas ! Si jamais le pire arrivait, je ne tarderai pas la suivre dans la mort. Qui que vous soyez, Dieu, ou entité supérieur, je vous en conjure, laissez vivre Wilde. Il le faut. Sinon …mon existence sera brisée.[/color]

A l’évocation même de la mort possible de son amant, Nahiri sentit ses yeux se mouillaient de larmes de détresse de ne rien pouvoir faire d’autres que d’attendre. Une perle salée naquit bientôt au creux de sa paupière et roula le long de sa joue. Consciente que sa présence à coté de Wilde ne servait strictement à rien si ce n’est qu’à rendre plus grande la souffrance de le voir dans cet état, la jeune fille s’obligea à fermer les yeux. Fatiguée par les récents événements, Nahiri tomba dans un sommeil éveillé. Ce furent les violentes convulsions de Wilde qui la tirèrent de cette rêverie. Elle ouvrit les yeux, et son regard se posa aussitôt sur celui qu’elle aimait. Il était pâle, couvert de sueur et sa blessure avait recommencé à saigner. Nahiri s’aperçut qu’il avait les yeux ouverts, et que ces yeux, vitreux et remplis d’amours la regardaient. La jeune fille sentit une boule dans sa gorge ; elle aurait voulu dire quelques choses, le rassurait, ou même simplement le toucher. Elle ne fit rien. Elle en était incapable. Elle se contenta de le regarder stupidement. Les lèvres de l’homme agonisant bougèrent faiblement, et quelques paroles en sortirent :

-Nahiri…lorsque… je …mourrai. Ne pleure…pas. Car… Je t’aime … Nahiri…

Un râle sortit de la gorge de Wilde puis, il cessa de respirer. La jeune fille resta hébété un court instant, avant de comprendre ce qu’il se passait : Wilde était mort, pour de bon. Le chagrin de Nahiri ne connut pas de limite. Sans pouvoir s’arrêter, la jeune fille se mit à pleurer. Son cœur lui faisait mal…Si mal… Aveuglé par ses larmes, la jeune fille se jeta sur le cadavre de son amant et le frappa de rage et de désespoir. Un cri désespéré monta dans sa gorge, et jaillit brusquement :

-WILDEEEEEEEEEEEEEEEEE !

par **Nahiri** Sam 12 Jan - 22:42

Le cri s’éteignit, et Nahiri continua de sangloter misérablement, serrant contre elle le précieux corps. Soudain, une lumière blanche jaillit de corps sans vie de Wilde. A travers ses yeux mouillés de larmes, la jeune fille aperçue cette lumière éclatante de pureté et la sentit pénétrer son corps. Une douleur atroce l’envahit, tous ses membres la brûlaient, sa tête lui semblait si lourde et douloureuse. Elle eut un haut-le cœur puis, une inconscience bienfaisante la saisie.

Quelques heures plus tard, une voix familière la réveilla :

*Nahiri réveille toi ! Nahiri ! Oh Nahiri !*

La jeune fille ouvrit péniblement les yeux. Sa tête lui faisait encore mal, et ses membres étaient tout engourdis. Brusquement elle le souvenir de … A nouveau, elle sentit poindre en elle des sanglots dévastateurs. Nahiri ferma les yeux, et reflua sa peine, puis se leva. La jeune fille poussa un petit cri de stupéfaction. Le corps de Wilde avait disparu. On voyait encore les tâches de sangs séchés sur le sol ainsi que la trace du corps sur le sol. Mais le cadavre n’y était pas. Un élan d’espoir jaillit en elle, et le cœur battant, elle se mit à chercher une preuve même insignifiante que Wilde était vivant. Nahiri chercha longtemps. La jeune fille fut forcée de s’arrêtait. A cause des vertiges qui la prirent. Ce devait être la faim. Depuis combien de temps n’avait elle pas avalé quelques choses ? Nahiri compta trois jours. Trois jours sans manger, ni boire, cela était beaucoup. La jeune fille retourna donc a l’endroit où elle avait laissé ses affaires, et se sustenta un peu. La nourriture lui fit du bien et elle se sentit prête à reprendre les recherches.
Soudain, une voix la fit sursauter :

*Nahiri, tu m’entends ?*

Elle se sentit défaillir. C’était la voix de Wilde. Elle avait retentit si proche d’elle, et pourtant, la jeune fille n’arrivait pas à déterminait son origine. Paniquée, Nahiri balbutia :

-Wi…Wilde ?

Aussitôt, la voix répondit :

*Oui, c’est moi. Mais ne cherche pas autour de toi. Je n’y suis pas.*

-Comment ça ? Où es-tu alors.

Après un bref et pénible silence, la réponse lui parvint :

*Je ne suis pas sur. Mais…Je crois que je suis en toi.

De surprise, Nahiri faillit éclater de rire, et s’écria :

-En moi ? Mais c’est impossible !

*Alors comment expliques-tu le fait que je puisse dialoguer avec moi ?*

-Je ne sais pas moi ! Je dois être en train de rêver.

La jeune fille ferma les yeux en prononçant ses paroles. C’était impossible. Wilde était mort sous ses yeux. Comment pouvait il lui parler. Elle devait rêver. C’est cela. C’était un rêve et…

*non, reprit doucement la voix, ce n’est pas un rêve. Et tu le sais.*

-Mais comment cela se peut-ce ? Sanglota Nahiri. Je t’ai vue allongé devant moi, mort !

*c’est un mystère, que nous ne pouvons résoudre. Quoi qu’il en soit, je suis en toi maintenant. Ton âme et la mienne ne forme plus qu’une. Il faut l’accepter.*

Nahiri soupira, et leva les yeux vers l’horizon. Déjà, le soir tombait et le vespéral soleil répandait dans le ciel des reflets mauves, sangs et or. :

-Tu as raison, dit elle dans un souffle, nous ne formons plus qu’un…Pour l’éternité…

test rp:

Nahiri se retourna dans son lit. Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil ; trop de sentiment contradictoire tourbillonnait en elle. Finalement, trop énervé pour dormir, Nahiri se leva, s’habilla rapidement et sortit de l’auberge où elle avait décidé de passer la nuit. La jeune fille frissonna en poussant la lourde porte de l’auberge. Les nuits étaient froides par ici, et elle n’était que légèrement habillé. Néanmoins, l’air frais calmant le tourbillon d’émotions qui régnait en elle, Nahiri ne sentit presque pas la morsure du froid sur sa peau.
La jeune fille huma l’air et ferma les yeux, se laissant griser par la sensation qui l’envahit.

« Je resterai ici pendant des heures, simplement pour le plaisir de sentir le vent sur mon visage, pour avoir l’impression, certes quelques instants, d’être aussi insouciante que je le voudrais ; bien loin des tourments qui m’habitent constamment et rongent peu à peu mon âme déjà si sèche…Pensa la jeune fille »

A ces pensées, la nostalgie prit de nouveau prise sur elle. Nahiri eut l’impression que le monde enter était ligué contre elle, et que jamais, quoi qu’elle fasse, elle n’aurait accès au bonheur.

* Allez Nahiri, haut-les cœurs ! Ton existence n’est tout de même pas si pénible, et puis…je suis la.*

La voix avait retenti dans l’esprit de la jeune fille. Se forçant à sourire, la jeune fille répondit à voix haute :

-Tu as raison Wilde, il ne faut pas que je me laisse aller.

Mais la rue lui parut toujours aussi hostile à son égard, et, ayant perdue toute envie de rester dehors, la jeune fille se hâta de regagner son lit. Cette fois-ci, le sommeil eut pitié d’elle et aussitôt que Nahiri posa sa tête sur l’oreiller, celui-ci la prit dans la douceur de ses bras.

Bien plus tard dans la nuit, alors que la lune n’avait pas encore cédé sa place au soleil, la porte de la chambre de Nahiri s’ouvrit doucement. Un homme entra dans la pièce de son pas lourd, réveillant ainsi la jeune fille.
Sans prendre la peine de savoir qui était entré, Nahiri saisit son arc, qui était posé à coté du lit, encocha une flèche et mit en joue l’individu qui se tenait sur le pas de la porte :

-N’avancez plus !

L’ordre avait claqué. Dur et autoritaire. L’homme s’arrêta et regarda d’un œil critique la jeune fille qui le menaçait avec un arc. Il soupira, puis, dit avec déférence:

-Pourquoi n’avancerais-je plus ? Tu n’as aucune raison de me menacer.

Nahiri tint plus ferment son arme. Tous les muscles de son corps étaient prêts. Au moindre mouvement suspect de l’homme, elle l’abattrait.

*Qu’attends tu ? Tue-le !*

La jeune fille sursaute légèrement lorsque la voie de Wilde retentit dans son esprit. Sans répondre, Nahiri avança de quelques mètres, pour se retrouver en face de l’homme et le dévisagea un court instant. Il n’était pas bien grand et était plutôt laid avec son visage mal rasé, ses cheveux hirsutes et ses vêtements rapiécés. Il n’avait pas l’air bien dangereux. Méfiante, la jeune fille baissa son arc, et demanda brutalement à l’inconnu :

-Qui êtes vous ? Que me voulez vous ? Vous devez bien me vouloir quelques choses pour être entré dans ma chambre à presque une heure du matin non ?

L’homme sourit, et répondit avec douceur :

-Je m’appelle Wiggin’s. Et bien sur que je te veux quelques choses ! Je suis venu m’amuser un peu.

S’avançant d’un air goguenard, il continua :

- Avec toi.

A ces mots, Nahiri frissonna et déglutit. Elle ne savait que trop bien ce que signifiait « s’amuser un peu ». Son arme toujours pointée vers le sol, la jeune fille recula. De nouveau, la voix s’éleva dans son esprit

*Nahiri ! Qu’est ce que tu attends ! Si tu ne le tues pas, tu sais bien c qu’il va t’arriver non ? Tu as entendus comme moi les cris tout à l’heure, alors ne fait pas l’idiote !*

Tremblante, la jeune fille baissa les yeux du visage de Wiggins, et émit un gémissement pitoyable.

*Je n’y arrive pas Wilde ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’y parvient pas. J’ai l’impression de n’être plus moi-même. Oh Wilde, J’ai peur…Si peur…*
Le pied de Nahiri cogna contre quelques chose de dure : le mur. Elle ne pouvait plus reculer. De nouveau, l’homme sourit, et en voyant ce sourire plein de perversité, Nahiri ressentit une terreur profonde se saisir d’elle. Elle lâcha son arc, et l’homme parcouru la distance qui les séparait. D’un geste, il immobilisa la jeune fille et l’entraîna vers le lit.

*Nahiri ! Reprends toi Nahiri ! Cette homme, il va abuser de toi ! Nahiriiiii !*

C’était inutile. La jeune fille ne l’entendait plus.

Wiggins la plaqua sur le lit et déchira sa robe, dévoilant ainsi ses les formes. Le corps si jeune et attirant de la jeune fille l’excita davantage, et il se jeta sur Nahiri. La jeune fille, incapable de résister, se contenta de pleurer, gémir. Jusqu'à ce que l’homme la plaque sur le lit. Un éclair de rage la traversa. Hurlant de désespoir, Nahiri repoussa l’homme qui revint à la charge. Celui-ci grognait comment un bœuf et l’idée qu’il puisse lui faire perdre sa virginité firent frémir Nahiri. Ses doigts rencontrèrent quelques choses de froid. Son couteau ! Elle l’avait caché dans un pli de sa robe et il avait du glissé. Sans plus réfléchir, la jeune fille s’en saisit et le planta dans le coul. de Wiggins avec toute la violence dont elle était capable.
L’homme émit un hoquet de surprise, et sourit stupidement. Terrifiée, Nahiri retira ses mains du couteau et se dégagea de lui.
Wiggins eut encore la force de la regarder. Il voulut parler, mais ses paroles s’étranglèrent dans sa gorge. Puis, dans un dernier râle, il s’effondra mollement sur le sol. Il était mort. D’épuisement, Nahiri se sentit défaillir, voulut se lever, ne réussit qu’a s’étaler elle aussi sur le sol. Un haut-le-cœur la prit, puis, elle sombra dans l’inconscience.

Dehors, la lune répandait une douce lumière tamisée, éclairant chaque recoin de la petite ville ou dormait ,maintenant paisblement, Nahiri.

par Invité Lun 14 Jan - 16:45

Je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire, bien que tu y sois obligée... Pour moi, tu as passé ton test avec brio rien qu'avec ton histoire passionante!
Félicitations et bienvenue parmi nous!

par **Xigbar** Lun 14 Jan - 19:46

Tu dois faire un test RP, désolée, c'est les règles.

par **Nahiri** Lun 14 Jan - 22:00

mais ouiii, j'ai jamsi dit le contraire moi ! >.<

par **Xigbar** Lun 14 Jan - 22:36

Luxord si, c'est pour ça que je te re confirme Smile

par **Nahiri** Dim 20 Jan - 15:08

teste rp terminé !

par **Xigbar** Dim 20 Jan - 15:28

Fiche validée.

par **Tic & Tac** Sam 2 Fév - 20:05

Bonjour nahiri... désolé du retard, mais les taxi gummi sont enfin de retour. Dis nous vite où tu désires débuter ton rp!

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