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Memories of HeartsLorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
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Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Sam 22 Déc - 12:04
Les voilà arrivés à la fameuse ville d'Halloween, Winter et Denial, le jeune chien qui gambadait toujours dans sa démarche de lion noir, et le Keybarer qui lui marchait assez lentement, ses yeux blanchâtres sondant ce qu'ils pouvaient encore voir, de ce lieu inconnu.A chacun de ses pas, on pouvait entendre un cliqueti métallique signalant la présence de ces petites choses argentées ressemblant à s'y méprandre aux scalpels des médecins et autre attirail utilisé pour découper des choses avec la plus grande minutie... Ces innombrables petites armes se trouvaient sagement rangées dans les pents intérieur du long manteau noir qu'avait l'habitude de porter le jeune Ramy.
Mais pour le moment, il n'était pas habillé comme tous les jours, et cela ne sembla pas le gêner plus que cela! Toujours en noir certes, mais son manteau était totalement découpé au bas, comme si il eût couru dans les ronces des heures durant. A tel point que les bouts pointus des petits objets métalliques se voyaient par moment, lorsqu'il marchait, et les petits outils se trouvaient tâchés d'un sang qui n'avait jamais coulé. Son long pantalon lui cachait certes toujours les pieds et ce totalement, mais lui aussi était en lambeaux ressemblant ainsi aux fanons* qui ornent les sabots d'un frison. Cela étant renforcé par le fait que notre jeune Maître de la Keyblade était muni de longues jambes, lui donnant, déjà habituellement, l'apparence d'un jeune poulain.
De longues traînées noires semblaient glisser le long de ses joues, pareilles à des larmes de Ténèbres, ressemblants à ce qui orne le dessous des yeux d'un guépard, ces larmes en forme de "Z" allongé... Et il fallait bien avouer que cela lui donnait un air de fantôme encore plus marqué qu'auparavant, comme si il venait de se lever d'une tombe.
Tandis que ses cheveux noir corbeau qui semblaient eux aussi s'être assombris, ces derniers continuaient de cacher la moitié du visage du jeune Winter, deux fins crocs de couleur noire dépassait de sa bouche, leur pointe dépassant à peu près la lèvre inférieure du jeune Keybarer.
Le chien, lui aussi avait changé d'apparence, et il continuait de tourner autour de Rain comme un ombre noire.
La moitié de sa tête se trouvait totalement dépourvue de peau, y laissant voir un os lisse et blanc, ainsi que des crocs assez puissant pour broyer une main si ils s'y mettaient. Son antérieur gauche lui, n'était plus que, par endroits, tels les articulations et le bout de la patte, une masse de muscles et de tendons, faisant apparaître les griffes déjà longues de l'animal en temps normal, mais là, dénuées de peau, elles semblaient presque doubler en taille... Sa longue queue avait gardé la même couleur, mais tous les poils semblaient s'être rabbatus contre la peau, et, au bout de cette longue queue se trouvait une petite pointe pareille à celle de la queue d'un dragon, en forme de flèche...
Par endroits, sur le dos du chien apparaissaient les pointes fines des vertèbres. Au niveau de ses omoplates, se trouvait une sorte de harnais semblable à celui que l'on met aux chevaux pour la voltige, sauf qu'à la place des anneaux se trouvaient des petites ailes de chauve-souris...
Les deux compagnons continuèrent de marcher sans faire le moindre bruit, le chien semblaient en chasse tant il marchait à pas feutrés, et le maître, lui, toujours aussi fantômatique restait sans réaction à tout ce qui pourrait bien se passer, écoutant tout ce qui se trouvait autour de lui.
Ils finirent par arriver au niveau d'une grande place où se trouvait une guillotine, et au centre, une fontaine aux couleurs vert fluo que le jeune Maître ne voyait pas, ou à peine. Le chien avait déjà fait le tour de la place lorsque son ami y entra, le bruit de métal qu'il produisait s'arrêta au moment où il se stoppa. Il avait entendu un bruit, très bas certes, que certains n'auraient pas réussit à percevoir, mais il y avait quelqu'un c'était sûr... Il resta donc immobile, près à appeler Tenebrex si besoin, sa main droite de nouveau dans sa poche qui avait pris des allures de tête de mort noire...
*Fanons: Longs poils poussant juste à la base des sabots des chevaux, en particulier les chevaux de traits, leur cachant presque voire entièrement le sabot.
[Désolé, c'est un peu court >.< Je me rattrapperai après, promis]
Mais pour le moment, il n'était pas habillé comme tous les jours, et cela ne sembla pas le gêner plus que cela! Toujours en noir certes, mais son manteau était totalement découpé au bas, comme si il eût couru dans les ronces des heures durant. A tel point que les bouts pointus des petits objets métalliques se voyaient par moment, lorsqu'il marchait, et les petits outils se trouvaient tâchés d'un sang qui n'avait jamais coulé. Son long pantalon lui cachait certes toujours les pieds et ce totalement, mais lui aussi était en lambeaux ressemblant ainsi aux fanons* qui ornent les sabots d'un frison. Cela étant renforcé par le fait que notre jeune Maître de la Keyblade était muni de longues jambes, lui donnant, déjà habituellement, l'apparence d'un jeune poulain.
De longues traînées noires semblaient glisser le long de ses joues, pareilles à des larmes de Ténèbres, ressemblants à ce qui orne le dessous des yeux d'un guépard, ces larmes en forme de "Z" allongé... Et il fallait bien avouer que cela lui donnait un air de fantôme encore plus marqué qu'auparavant, comme si il venait de se lever d'une tombe.
Tandis que ses cheveux noir corbeau qui semblaient eux aussi s'être assombris, ces derniers continuaient de cacher la moitié du visage du jeune Winter, deux fins crocs de couleur noire dépassait de sa bouche, leur pointe dépassant à peu près la lèvre inférieure du jeune Keybarer.
Le chien, lui aussi avait changé d'apparence, et il continuait de tourner autour de Rain comme un ombre noire.
La moitié de sa tête se trouvait totalement dépourvue de peau, y laissant voir un os lisse et blanc, ainsi que des crocs assez puissant pour broyer une main si ils s'y mettaient. Son antérieur gauche lui, n'était plus que, par endroits, tels les articulations et le bout de la patte, une masse de muscles et de tendons, faisant apparaître les griffes déjà longues de l'animal en temps normal, mais là, dénuées de peau, elles semblaient presque doubler en taille... Sa longue queue avait gardé la même couleur, mais tous les poils semblaient s'être rabbatus contre la peau, et, au bout de cette longue queue se trouvait une petite pointe pareille à celle de la queue d'un dragon, en forme de flèche...
Par endroits, sur le dos du chien apparaissaient les pointes fines des vertèbres. Au niveau de ses omoplates, se trouvait une sorte de harnais semblable à celui que l'on met aux chevaux pour la voltige, sauf qu'à la place des anneaux se trouvaient des petites ailes de chauve-souris...
Les deux compagnons continuèrent de marcher sans faire le moindre bruit, le chien semblaient en chasse tant il marchait à pas feutrés, et le maître, lui, toujours aussi fantômatique restait sans réaction à tout ce qui pourrait bien se passer, écoutant tout ce qui se trouvait autour de lui.
Ils finirent par arriver au niveau d'une grande place où se trouvait une guillotine, et au centre, une fontaine aux couleurs vert fluo que le jeune Maître ne voyait pas, ou à peine. Le chien avait déjà fait le tour de la place lorsque son ami y entra, le bruit de métal qu'il produisait s'arrêta au moment où il se stoppa. Il avait entendu un bruit, très bas certes, que certains n'auraient pas réussit à percevoir, mais il y avait quelqu'un c'était sûr... Il resta donc immobile, près à appeler Tenebrex si besoin, sa main droite de nouveau dans sa poche qui avait pris des allures de tête de mort noire...
*Fanons: Longs poils poussant juste à la base des sabots des chevaux, en particulier les chevaux de traits, leur cachant presque voire entièrement le sabot.
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Winter Rain- Maître Keyblade des ténèbres
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Dim 6 Jan - 16:39
Alors que tout semble désert dans la place ornée d’une guillotine. Un projectile, sortit de nulle part, fut envoyé non loin de Winter Rain et de son animal de compagnie, à un mètre à peine. Ce projectile était de couleur blanc cassé, et de forme d’une longue tige qu’on aurait tordu avec force pour donner la vague impression d’un boomerang. Alors que nul ne bougeait, une petite ombre blanche sort d’un portail noir en ruine, en poussa de léger aboiements joyeux, son nez rouge éclairant le passage, il cherche désespérément quelque chose dans les parages. C’est ainsi qu’il tombe sur les deux étrangers, qu’il regarde avec étonnement en tournant autour, il est visiblement très affectueux et très heureux de voir un autre canidé. Jusqu’à ce qu’il voit le projectile lancé plus tôt, il s’en saisit rapidement dans sa gueule et repart vers le portail, sans doute très joyeux.
C’est alors qu’une ombre noir sort du portail, très grande, sans doute atteignant les trois mètres, extrêmement fine. À son sommet, on peut voir une espèce de petite tête ronde comme une balle, l’ombre s’exclame avec enthousiasme:
Ah bravo Zéro! Depuis le temps qu’on a plus joué tu n’as pas perdu la main!
Avec sa main squelettique, c’est le cas de le dire, il attrape l’objet qui était en possession du chien fantôme, et ouvre légèrement sa veste pour le mettre en l’intérieur, on peut entendre un bruit strident provenant de la poitrine de l’inconnu à ce moment précis.
C’est alors que Zéro tire la manche de son maître pour lui montrer le nouveau et son chien prés de la guillotine. L’ombre se déplace donc vers les deux, et la lumière verte de la fontaine révèle que l’ombre est en fait un squelette de taille gigantesque, portant un costume du XIXieme et dont le crâne était nu comme un verre. Malgré les aspects morbides que peuvent représenter un squelette en temps normal, celui là abord un sourire amicale et particulièrement accueillant. Il salue chaleureusement Winter:
Salut à toi! Je ne t’ai jamais vu ici, je pose que tu débarque des vaisseaux que les petits écureuils ont installé à Christmas Town? C’est surprenant de voir qu’ils ont refusé de se poser ici, il y a de la place en pagaille dans le cimetière!
C’est alors qu’une ombre noir sort du portail, très grande, sans doute atteignant les trois mètres, extrêmement fine. À son sommet, on peut voir une espèce de petite tête ronde comme une balle, l’ombre s’exclame avec enthousiasme:
Ah bravo Zéro! Depuis le temps qu’on a plus joué tu n’as pas perdu la main!
Avec sa main squelettique, c’est le cas de le dire, il attrape l’objet qui était en possession du chien fantôme, et ouvre légèrement sa veste pour le mettre en l’intérieur, on peut entendre un bruit strident provenant de la poitrine de l’inconnu à ce moment précis.
C’est alors que Zéro tire la manche de son maître pour lui montrer le nouveau et son chien prés de la guillotine. L’ombre se déplace donc vers les deux, et la lumière verte de la fontaine révèle que l’ombre est en fait un squelette de taille gigantesque, portant un costume du XIXieme et dont le crâne était nu comme un verre. Malgré les aspects morbides que peuvent représenter un squelette en temps normal, celui là abord un sourire amicale et particulièrement accueillant. Il salue chaleureusement Winter:
Salut à toi! Je ne t’ai jamais vu ici, je pose que tu débarque des vaisseaux que les petits écureuils ont installé à Christmas Town? C’est surprenant de voir qu’ils ont refusé de se poser ici, il y a de la place en pagaille dans le cimetière!
Pnj- Un petit arrivant parmi nous =)
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Dim 13 Jan - 0:41
Winter restait totalement immobile, écoutant le silence, faute pouvoir voir les alentours, ses yeux blanchâtres qui gardaient tout de même encre une légère couleur bleuté balayait malgré tout les alentours, même si il se trouvait presque incapable de distinguer ce qui l’entourait. Le jeune beauceron aux allures maintenant fantomatiques s’était arrêté, semblant lui aussi écouter, sans doute avait-il perçu ce bruit qui avait mis la puce à l’oreille du jeune Keybarer, et lui aussi guettait l’arrivée d’éventuels ennemis ses crocs blancs ainsi que la moitié dénudée de sa tête semblaient se voir mieux que tout dans la pénombre, le blanc ressortant plus que le noir sûrement.
Les yeux sans vie du jeune homme vêtu de noir se tournèrent sur sa droite, lorsqu’il entendit quelque chose rebondir au sol. Les larme noires qui ornaient les joues de Träne depuis son arrivée dans cette ville brillaient lentement à la lueur de la Lune qui semblait presque sourire, voilée par quelques nuage qui ne laissaient pas ressortir la lumière des étoiles. Le jeune maître de Keyblade resta calmement immobile lorsque déboula une sorte de chien fantôme à la truffe luminescente. Denial en revanche, se mit à grogner d’un air qui n’était pads vraiment amical, et qui au contraire incitait plutôt à rebrousser chemin… Le grand chien rejoignit son maître, ne lâchant pas l’animal inconnu de son regard bicolore si singulier, l’échine gonflée lui donnant une apparence de lion noir muni d’ailes de chauve-souris à cause de la sangle qui lui enserrait la cage thoracique… Le regard méfiant mais vide de Winter suivit à peu près les ronds décrits par le chien fantôme, malgré les fait qu’il ne le voie pas, les bruits, même infimes qu’il pouvait produire suffisaient amplement au jeune homme pour savoir où il se trouvait… Et lorsque la petit bestiole repartit, le silence retomba, sûrement pour peu de temps, mais il n’empêche que Winter prit bien le temps d’écouter se silence pesant, comme il avait l’habitude de le faire…
Il fut quelque peut surpris d’entendre une voix inconnue s’élever non loin de là, même si elle ne s’adressait pas à lui… Mais il ne sursauta pas pour autant, restant toujours aussi sombre est silencieux, et faisant comme si de rien n’était, commençant donc à marcher, les scalpels et autres petits outils tranchant continuaient de cliqueter doucement lorsque les pends de son long manteau noir tapaient contre ses mollets effilés, mais cela, il semblait ‘en moquer éperdument appelant Denial pour qu’il ne suive, ce que le chien fit immédiatement, continuant tout de même de surveiller les alentours de ses yeux vairons qui lui donnaient cet air à la limite de la folie… Mais le jeune maître de Keyblade se stoppa net en entendant un petit bruit aiguë ressemblant pour ainsi dire aux bruits que produisent articulations des phalanges lorsqu’on les fait craquer… Alors qu’il se tenait juste à côté de la grande guillotine, il se retourna, entendant les sons à peine audible que produit quelqu’un lorsqu’il marche sur une dalle de pavés. Ses yeux blanchâtres ne fixaient pas tout à fait l’inconnu, regardant juste à côté puisqu’il était incapable de distinguer autre chose que la hauteur à priori assez importante de l’inconnu.
Le beauceron lui, recommença à gronder doucement face à cet inconnu, restant campé aux pieds du jeune aveugle, qui écouta ce que le squelette lança sans froncer les sourcils, malgré le fait qu’il aurait bien aimé voir à peu près où se situait cet inconnu… La seule chose qu’il réussissait à peine à voir par la faute de sa cécité, c’était le petit nez du chien fantôme qui divaguait tranquillement, ainsi que la lumière que produisait la fontaine, car en fait, il n’était pour l’instant possible à Winter, que de voir les objets lumineux quand on se trouve dans un lieu sombre, et vice versa…
Il resta tout de même méfiant face à cet individu qui, derrière sa voix plus ou moins amicale se pouvait, comme tout le monde, être de mauvaise intention, même si il fallait avouer que Winter n’était pas non plus la personne qu’il fallait tenir le plus en confiance si l’on avait le choix, car il avait plutôt ne tendance à n’agir que pour lui, et qu’avec lui, oubliant malencontreusement les personnes qui pourraient éventuellement être ses « amies »…
Durant un moment son regard tourna ailleurs, comme si il se fichait totalement de ce squelette qu’il ne voyait presque pas, et qu’il ne voyait d’ailleurs pas en tant que squelette car les formes qu’il distinguait encore dans les brouillard de ses yeux ne lui permettait pas de se donner une idée sur l’apparence du fin géant. Puis, après environ cinq longues minutes d’un silence pesant, son regard aveugle revint toujours avec une précision déclinée, en direction de notre cher épouvantail, avant de lui répondre d’une vie aussi triste que monotone, une voix qui n’avait plus aucun timbre, comme si chaque mot prononcé n’était rien, pour le jeune maître de Keyblade, qui gardait toujours son nez et donc, la moitié inférieure de son visage, cachée dans son haut col noir, terrant ainsi les petites dents de vampire qui étaient apparues à son arrivée, à la vue des autres…
« D’où je viens n’est pas intéressant… et je ne vois pas de quels écureuils vous parlez… »
Et oui, il n’avait pas vu les deux petits conducteur lui, tout ce qu’il avait aperçu, s’était deux ombres qui n’avaient de cesse de s’agiter dans tous les sens, donc, il était un peu normal qu’il se fasse cette réflexion, bien qu’il aurait pu la garder pour lui cette fois… Malgré tout, il l’avait lancée comme cela, sans le moindre ton d’excuses, de gentillesse ou quoi que se soit… Son regard resta fixé sur un point légèrement à droite du squelette, d’un air neutre et étrangement seul, même si il restait bien méfiant. Le chien cessa de grogner, même si il ne baissa pas sa garde pour autant, les yeux sautant de l’individu à son chien, sans répit, comme une statue à laquelle on aurait donné la vie, avec pour seul but, surveiller une personne bien précise, cette personne se trouvant être le jeune Keybarer.
Toujours immobile, ce dernier ajouta à l’intention du squelette, sans plus dévoiler le reste de son visage que cela, et de toute manière, sans le moindre sourire :
« Et qui êtes-vous, je n’aime pas parler à un inconnu… »
Evidemment, lui, il ne s’était pas encore présenté, et il ne le ferait sûrement pas, comme d’habitude. Ce qu’il venait de dire pouvait peut-être paraître, mais à défaut d’une image à associer à la voix de l’inconnu, il lui fallait au moins un nom, ou n’importe quel autre support, car on ne garde pas facilement un son, si on ne l’associe pas au minimum à quelque chose de plus ou moins… Concret…
Les yeux sans vie du jeune homme vêtu de noir se tournèrent sur sa droite, lorsqu’il entendit quelque chose rebondir au sol. Les larme noires qui ornaient les joues de Träne depuis son arrivée dans cette ville brillaient lentement à la lueur de la Lune qui semblait presque sourire, voilée par quelques nuage qui ne laissaient pas ressortir la lumière des étoiles. Le jeune maître de Keyblade resta calmement immobile lorsque déboula une sorte de chien fantôme à la truffe luminescente. Denial en revanche, se mit à grogner d’un air qui n’était pads vraiment amical, et qui au contraire incitait plutôt à rebrousser chemin… Le grand chien rejoignit son maître, ne lâchant pas l’animal inconnu de son regard bicolore si singulier, l’échine gonflée lui donnant une apparence de lion noir muni d’ailes de chauve-souris à cause de la sangle qui lui enserrait la cage thoracique… Le regard méfiant mais vide de Winter suivit à peu près les ronds décrits par le chien fantôme, malgré les fait qu’il ne le voie pas, les bruits, même infimes qu’il pouvait produire suffisaient amplement au jeune homme pour savoir où il se trouvait… Et lorsque la petit bestiole repartit, le silence retomba, sûrement pour peu de temps, mais il n’empêche que Winter prit bien le temps d’écouter se silence pesant, comme il avait l’habitude de le faire…
Il fut quelque peut surpris d’entendre une voix inconnue s’élever non loin de là, même si elle ne s’adressait pas à lui… Mais il ne sursauta pas pour autant, restant toujours aussi sombre est silencieux, et faisant comme si de rien n’était, commençant donc à marcher, les scalpels et autres petits outils tranchant continuaient de cliqueter doucement lorsque les pends de son long manteau noir tapaient contre ses mollets effilés, mais cela, il semblait ‘en moquer éperdument appelant Denial pour qu’il ne suive, ce que le chien fit immédiatement, continuant tout de même de surveiller les alentours de ses yeux vairons qui lui donnaient cet air à la limite de la folie… Mais le jeune maître de Keyblade se stoppa net en entendant un petit bruit aiguë ressemblant pour ainsi dire aux bruits que produisent articulations des phalanges lorsqu’on les fait craquer… Alors qu’il se tenait juste à côté de la grande guillotine, il se retourna, entendant les sons à peine audible que produit quelqu’un lorsqu’il marche sur une dalle de pavés. Ses yeux blanchâtres ne fixaient pas tout à fait l’inconnu, regardant juste à côté puisqu’il était incapable de distinguer autre chose que la hauteur à priori assez importante de l’inconnu.
Le beauceron lui, recommença à gronder doucement face à cet inconnu, restant campé aux pieds du jeune aveugle, qui écouta ce que le squelette lança sans froncer les sourcils, malgré le fait qu’il aurait bien aimé voir à peu près où se situait cet inconnu… La seule chose qu’il réussissait à peine à voir par la faute de sa cécité, c’était le petit nez du chien fantôme qui divaguait tranquillement, ainsi que la lumière que produisait la fontaine, car en fait, il n’était pour l’instant possible à Winter, que de voir les objets lumineux quand on se trouve dans un lieu sombre, et vice versa…
Il resta tout de même méfiant face à cet individu qui, derrière sa voix plus ou moins amicale se pouvait, comme tout le monde, être de mauvaise intention, même si il fallait avouer que Winter n’était pas non plus la personne qu’il fallait tenir le plus en confiance si l’on avait le choix, car il avait plutôt ne tendance à n’agir que pour lui, et qu’avec lui, oubliant malencontreusement les personnes qui pourraient éventuellement être ses « amies »…
Durant un moment son regard tourna ailleurs, comme si il se fichait totalement de ce squelette qu’il ne voyait presque pas, et qu’il ne voyait d’ailleurs pas en tant que squelette car les formes qu’il distinguait encore dans les brouillard de ses yeux ne lui permettait pas de se donner une idée sur l’apparence du fin géant. Puis, après environ cinq longues minutes d’un silence pesant, son regard aveugle revint toujours avec une précision déclinée, en direction de notre cher épouvantail, avant de lui répondre d’une vie aussi triste que monotone, une voix qui n’avait plus aucun timbre, comme si chaque mot prononcé n’était rien, pour le jeune maître de Keyblade, qui gardait toujours son nez et donc, la moitié inférieure de son visage, cachée dans son haut col noir, terrant ainsi les petites dents de vampire qui étaient apparues à son arrivée, à la vue des autres…
« D’où je viens n’est pas intéressant… et je ne vois pas de quels écureuils vous parlez… »
Et oui, il n’avait pas vu les deux petits conducteur lui, tout ce qu’il avait aperçu, s’était deux ombres qui n’avaient de cesse de s’agiter dans tous les sens, donc, il était un peu normal qu’il se fasse cette réflexion, bien qu’il aurait pu la garder pour lui cette fois… Malgré tout, il l’avait lancée comme cela, sans le moindre ton d’excuses, de gentillesse ou quoi que se soit… Son regard resta fixé sur un point légèrement à droite du squelette, d’un air neutre et étrangement seul, même si il restait bien méfiant. Le chien cessa de grogner, même si il ne baissa pas sa garde pour autant, les yeux sautant de l’individu à son chien, sans répit, comme une statue à laquelle on aurait donné la vie, avec pour seul but, surveiller une personne bien précise, cette personne se trouvant être le jeune Keybarer.
Toujours immobile, ce dernier ajouta à l’intention du squelette, sans plus dévoiler le reste de son visage que cela, et de toute manière, sans le moindre sourire :
« Et qui êtes-vous, je n’aime pas parler à un inconnu… »
Evidemment, lui, il ne s’était pas encore présenté, et il ne le ferait sûrement pas, comme d’habitude. Ce qu’il venait de dire pouvait peut-être paraître, mais à défaut d’une image à associer à la voix de l’inconnu, il lui fallait au moins un nom, ou n’importe quel autre support, car on ne garde pas facilement un son, si on ne l’associe pas au minimum à quelque chose de plus ou moins… Concret…
Winter Rain- Maître Keyblade des ténèbres
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Sam 26 Jan - 15:05
[Sorry du retard =x]
Même si la réponse du jeune homme ne fut pas spécialement amicale, la silhouette accompagnée de son chien fantôme se lâcha pas son sourire, au contraire, il semblait s’être largement accentué, ça lui donnait un air plus étrange encore. Il se cambra en arrière et frappa son crâne avec sa main squelettique avant de lâcher d’un air enjoué:
Ah mais quel idiot je fais! Enchanté, je suis Jack Skelligton, mais appelle moi Jack, l’ami! La plupart des gens me connaisse uniquement de vu, quand je vais voir les enfants pour leur faire peur le soir d’halloween! Ici, je suis surnommé le roi des citrouilles, mais je ne suis pas roi à proprement parlé, disons que j’adore mon métier!
Il émit un bref rire aigu, alors que Zéro continuait à tourner autour de lui, avec un air aussi joyeux que d’habitude. Puis le squelette esquissa un sourire étrange, à la fois intéressé et méfiant, il rapprocha sa tête de Winter, de façon à être à une paire de centimètres du visage du jeune homme, il était donc penché pour arrivé à sa hauteur. Il le fixa ainsi pendant cinq bonnes minutes, puis il se redressa rapidement avant de dire dans un rire:
J’adore ton profil! Ton regard est tellement inexpressif que ça donnerai des frissons à n’importe qui. Que dirais tu de travailler à Halloween Town?! Je suis sûr que monsieur le Maire t’adorerai, il adore le sang froid!
Jack s’exprimait avec une voix forte, à réveiller les morts. Il accentuait chaque syllabe et avait une immense gestuelle, limite poussée. Une fois sa proposition effectuée, il s’assit sur la fontaine en forme de créature des marais qui crachait un liquide verdâtre et passablement repoussant. Mais le squelette s’amuser à caresser le crâne de son canidé avec l’index tout en longueur de sa main décharnée.
Même si la réponse du jeune homme ne fut pas spécialement amicale, la silhouette accompagnée de son chien fantôme se lâcha pas son sourire, au contraire, il semblait s’être largement accentué, ça lui donnait un air plus étrange encore. Il se cambra en arrière et frappa son crâne avec sa main squelettique avant de lâcher d’un air enjoué:
Ah mais quel idiot je fais! Enchanté, je suis Jack Skelligton, mais appelle moi Jack, l’ami! La plupart des gens me connaisse uniquement de vu, quand je vais voir les enfants pour leur faire peur le soir d’halloween! Ici, je suis surnommé le roi des citrouilles, mais je ne suis pas roi à proprement parlé, disons que j’adore mon métier!
Il émit un bref rire aigu, alors que Zéro continuait à tourner autour de lui, avec un air aussi joyeux que d’habitude. Puis le squelette esquissa un sourire étrange, à la fois intéressé et méfiant, il rapprocha sa tête de Winter, de façon à être à une paire de centimètres du visage du jeune homme, il était donc penché pour arrivé à sa hauteur. Il le fixa ainsi pendant cinq bonnes minutes, puis il se redressa rapidement avant de dire dans un rire:
J’adore ton profil! Ton regard est tellement inexpressif que ça donnerai des frissons à n’importe qui. Que dirais tu de travailler à Halloween Town?! Je suis sûr que monsieur le Maire t’adorerai, il adore le sang froid!
Jack s’exprimait avec une voix forte, à réveiller les morts. Il accentuait chaque syllabe et avait une immense gestuelle, limite poussée. Une fois sa proposition effectuée, il s’assit sur la fontaine en forme de créature des marais qui crachait un liquide verdâtre et passablement repoussant. Mais le squelette s’amuser à caresser le crâne de son canidé avec l’index tout en longueur de sa main décharnée.
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Dim 27 Jan - 20:12
Le grand chien accompagnant Winter commençait à gronder profondément, voyant le squelette qui se trouvait devant son ami. Ses yeux vairons laissaient clairement voir qu’il ne valait mieux pas qu’on approche de Rain, car il était là, et en cas de besoin, il n’hésiterait pas à user des crocs pour ne pas qu’on fasse de mal à son maître. Le jeune keybarer lui, restait toujours aussi froid, son regard blanchâtre n’était même pas directement posé sur le grand assemblage d’os, mais cela lui était égal, il en avait l’habitude.
Il sursauta en entendant la réponse du squelette à sa question, puis ce rire qui lui fit froncer les sourcils. Il n’était pas sourd, c’est bon, juste aveugle, et du fait, il entendait sûrement mieux et plus accentué chaque mot ou son qui s’élevait dans les environs, donc pas besoin de parler si fort… D’ailleurs si l’on regardait bien, lui, il parlait presque toujours en murmures, assez audibles certes, mais tout de même pas bien forts… Cependant, il ne dit rien, posant sa main gauche, munie d’une longue mitaine sur la tête de son ami pour lui signifier de se faire un peu plus silencieux, ce que l’animal fit automatiquement, comprenant sûrement que ce n’était pas agréable pour Winter, tous ces bruits qui s’élevaient en même temps…
Le jeune maître de Keyblade remarqua tout de même avec le peu de vue qu’il lui restait, qu’une forme blanche s’approchait de son visage, faisant recommencer à grogner son beauceron, qui avait cette fois dévoilé de longs crocs blancs ivoire du côté encore pourvu de peau de sa tête.
Winter eut pour seul réflexe de reculer légèrement, mais vraiment très peu, étant donné qu’il ne savait pas vraiment ce qui pouvait bien se trouver derrière lui. Cependant son regard ne changea pas, toujours aussi neutre et morne, comme une expression fichée à jamais sur une statue de marbre noir. Il resta immobile durant les quelques minutes ou il fut sondé par ce Jack… Pas un mot ne sortit de sa bouche, tandis que ses yeux semblaient chercher vainement où regarder, tournant d’un côté puis de l’autre, sans voir grand chose bien sûr, mais toujours, il gardait son apparence calme et plus que neutre.
Lorsque le squelette reprit la parole, le jeune maître sursauta de nouveau, pareil à une biche aux aboies, ayant entendu un bruit. Il comprit ce qui fut dit, mais ne répondit pas, tout du moins, pas tout de suite, lançant un regard si l’on pu dire, légèrement à la droite de Jack, un regard qui pouvait faire froid dans le dos, malgré son manque d’expressions, avant que le jeune Winter ne dise en détournant les yeux ailleurs, et toujours d’une voix morne et mauvaise :
« Vous ne pourriez pas parler moins fort… Ca résonne… »
Et oui, dans sa tête, tout ce que disait notre bon vieux squelette n’était que multitude de sons qui se répercutaient comme des projectiles lancés à répétition… Il ne donna aucun autre commentaire, aussi bien sur son propre regard que sur ce qu’il venait de demander… Ne tournant toujours pas les yeux vers le grand amas d’os, il répondit à ses dires, sans hausser le ton, la main posée sur la tête du canidé pour avoir un support connu :
« Je ne tiens pas à ‘travailler’ pour qui que se soit… Du calme suffira… »
Oui, après tout, son but premier était de venir au calme, dans un endroit sombre qui ne risquait pas d’abîmer plus qu’elles ne l’étaient déjà, ses rétines cécités… Marchant toujours aussi entement, du fait que ce lieu lui soit inconnu, il avança de quelques mètres, de façon à pourvoir toucher du bout des doigts, un morceau de cette fontaine qu’il ne voyait pas, gardant bien ses mitaines, et étant suivit de près par le jeune animal, qui li, surveillait les deux « mort » de son regard bicolore…
Il sursauta en entendant la réponse du squelette à sa question, puis ce rire qui lui fit froncer les sourcils. Il n’était pas sourd, c’est bon, juste aveugle, et du fait, il entendait sûrement mieux et plus accentué chaque mot ou son qui s’élevait dans les environs, donc pas besoin de parler si fort… D’ailleurs si l’on regardait bien, lui, il parlait presque toujours en murmures, assez audibles certes, mais tout de même pas bien forts… Cependant, il ne dit rien, posant sa main gauche, munie d’une longue mitaine sur la tête de son ami pour lui signifier de se faire un peu plus silencieux, ce que l’animal fit automatiquement, comprenant sûrement que ce n’était pas agréable pour Winter, tous ces bruits qui s’élevaient en même temps…
Le jeune maître de Keyblade remarqua tout de même avec le peu de vue qu’il lui restait, qu’une forme blanche s’approchait de son visage, faisant recommencer à grogner son beauceron, qui avait cette fois dévoilé de longs crocs blancs ivoire du côté encore pourvu de peau de sa tête.
Winter eut pour seul réflexe de reculer légèrement, mais vraiment très peu, étant donné qu’il ne savait pas vraiment ce qui pouvait bien se trouver derrière lui. Cependant son regard ne changea pas, toujours aussi neutre et morne, comme une expression fichée à jamais sur une statue de marbre noir. Il resta immobile durant les quelques minutes ou il fut sondé par ce Jack… Pas un mot ne sortit de sa bouche, tandis que ses yeux semblaient chercher vainement où regarder, tournant d’un côté puis de l’autre, sans voir grand chose bien sûr, mais toujours, il gardait son apparence calme et plus que neutre.
Lorsque le squelette reprit la parole, le jeune maître sursauta de nouveau, pareil à une biche aux aboies, ayant entendu un bruit. Il comprit ce qui fut dit, mais ne répondit pas, tout du moins, pas tout de suite, lançant un regard si l’on pu dire, légèrement à la droite de Jack, un regard qui pouvait faire froid dans le dos, malgré son manque d’expressions, avant que le jeune Winter ne dise en détournant les yeux ailleurs, et toujours d’une voix morne et mauvaise :
« Vous ne pourriez pas parler moins fort… Ca résonne… »
Et oui, dans sa tête, tout ce que disait notre bon vieux squelette n’était que multitude de sons qui se répercutaient comme des projectiles lancés à répétition… Il ne donna aucun autre commentaire, aussi bien sur son propre regard que sur ce qu’il venait de demander… Ne tournant toujours pas les yeux vers le grand amas d’os, il répondit à ses dires, sans hausser le ton, la main posée sur la tête du canidé pour avoir un support connu :
« Je ne tiens pas à ‘travailler’ pour qui que se soit… Du calme suffira… »
Oui, après tout, son but premier était de venir au calme, dans un endroit sombre qui ne risquait pas d’abîmer plus qu’elles ne l’étaient déjà, ses rétines cécités… Marchant toujours aussi entement, du fait que ce lieu lui soit inconnu, il avança de quelques mètres, de façon à pourvoir toucher du bout des doigts, un morceau de cette fontaine qu’il ne voyait pas, gardant bien ses mitaines, et étant suivit de près par le jeune animal, qui li, surveillait les deux « mort » de son regard bicolore…
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Dim 10 Fév - 16:10
Lui, faire du bruit. Jack n’avait pas vraiment l’habitude qu’on lui annonce ceci avec autant de détachement. Ni même qu’on lui annonce ceci tout court. Mais loin d’être énervé, il afficha une expression de stupeur, en se grattant le crâne, d’un air de réflexion. Ce gamin qui se présentait à lui avait quelque chose qu’il clochait, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Finalement le squelette se redressa de toute sa hauteur, poings sur les hanches et demanda avec toute la politesse dont il était capable
Quel est ton nom, mon jeune ami? Et que viens tu faire ici? C’est rare que nous ayons de la compagnie, les gens préfère demander des cadeaux aux perce-oreille plutôt que d’affronter leur pires cauchemars avec nous…
C’est alors que tonna une voix particulièrement étrange, non pas qu’elle était bestiale au point de se faire entendre ici. Non, elle était plutôt particulièrement faible et froussarde, c’était juste que cette voix était agrémenté de la puissance d’un mégaphone.
Jaaaaaaaack! Hurla une silhouette rondouillarde avec peur en approchant à toute vitesse, c’est-à-dire franchement pas vite, du roi des citrouilles.Jack c’est horriiiiiible! Conclue il.
Bonjour monsieur le maire! Dit Jack avec enthousiasme. Effectivement, c’était ce cher maire de la ville d’halloween qui affichait la face horrifiée de son visage, signe qu’il s’inquiétait une fois de plus pour des broutilles.
Les vampires sont introuvables Jack! Ajouta-il toujours en hurlant avec son mégaphone, de façon très dérangeante.
Bien qu’habitué à ceci, Jack se saisit avec délicatesse du mégaphone pour empêcher l’élu d’hurler à nouveau dedans.
Du calme Monsieur le maire! Répliqua le squelette avec calme et gentillesse. Nous leurs avons donné une nuit de congé pour qu’il aille se nourrir, ce matin. Souvenez vous. Je vous présente un nouveau venu. Jack profita de ce moment pour faire les connaissances, vu que l’élu serrait reparti après cette info, sans faire attention à quiconque. Il ne supporte pas le bruit. Précisa-t-il en rendant le mégaphone. Façon explicite de lui demander de se calmer.
Quel est ton nom, mon jeune ami? Et que viens tu faire ici? C’est rare que nous ayons de la compagnie, les gens préfère demander des cadeaux aux perce-oreille plutôt que d’affronter leur pires cauchemars avec nous…
C’est alors que tonna une voix particulièrement étrange, non pas qu’elle était bestiale au point de se faire entendre ici. Non, elle était plutôt particulièrement faible et froussarde, c’était juste que cette voix était agrémenté de la puissance d’un mégaphone.
Jaaaaaaaack! Hurla une silhouette rondouillarde avec peur en approchant à toute vitesse, c’est-à-dire franchement pas vite, du roi des citrouilles.Jack c’est horriiiiiible! Conclue il.
Bonjour monsieur le maire! Dit Jack avec enthousiasme. Effectivement, c’était ce cher maire de la ville d’halloween qui affichait la face horrifiée de son visage, signe qu’il s’inquiétait une fois de plus pour des broutilles.
Les vampires sont introuvables Jack! Ajouta-il toujours en hurlant avec son mégaphone, de façon très dérangeante.
Bien qu’habitué à ceci, Jack se saisit avec délicatesse du mégaphone pour empêcher l’élu d’hurler à nouveau dedans.
Du calme Monsieur le maire! Répliqua le squelette avec calme et gentillesse. Nous leurs avons donné une nuit de congé pour qu’il aille se nourrir, ce matin. Souvenez vous. Je vous présente un nouveau venu. Jack profita de ce moment pour faire les connaissances, vu que l’élu serrait reparti après cette info, sans faire attention à quiconque. Il ne supporte pas le bruit. Précisa-t-il en rendant le mégaphone. Façon explicite de lui demander de se calmer.
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Dim 10 Fév - 21:18
Le jeune homme restait immobile, n’ayant même pas essayé de remarquer une quelconque réaction de Jack à ce qu’il venait de lui dire. Il était vrai que dans les mots, notre jeune ami était un peu brut, mais il fallait le comprendre, jamais de sa courte et insignifiante vie il n’avait côtoyé quelqu’un pendant plus de deux minutes, et en général, ce quelqu’un passait son temps à se moquer ouvertement du jeune aveugle, donc il faut bien dire que ce ne sont pas là des choses bien engageantes, surtout lorsqu’on subit cela depuis des années…
Il restait immobile, ou presque, sa main couverte par une mitaine pour cacher les marques cicatrisées qui se trouvaient dessus, se promenait lentement sur le bord de la fontaine, ne touchant en aucun cas à la statue, se contentant du muret qui entourait cette dernière. Le grand chien lui, s’était assis, son dos droit et sa tête relevée laissant apparaître son magnifique regard bicolore, qui compensait celui de son maître, pâle et froid, suivit aux faits et gestes les moindres action du gentil squelette. Il était comme son ami vêtu de noir, immobile, et si silencieux que s’il n’eut pas, de temps à autres, tourné la tête vers son ami, on aurait pu le confondre avec une statue d’église, ces gargouilles qui surplombent toute la ville du au de leurs dizaines de mètres de hauteur, perchées sur un bord de roc…
Lorsque la voix du sympathique tas d’os s’éleva, s’adressant au keybarer, ce dernier tourna la tête, regardant ailleurs, bien qu’il eut plus souhaité regarder Jack, écoutant ce qui lui fut demandé, et il n’eut le temps que de murmurer quelque chose, de tout de même assez audible :
« Le…Perce-Oreilles ?… »
Oui, c’était la seule chose qui lui était passé à l’esprit, lui, il ne connaissait pas ce dit « Perce-Oreilles » et ne connaissant même pas de nom le Père-Noël, il ne risquait pas d’essayer de faire le lien. Si, il avait bien entendu parler d’une personne qui amenait des cadeaux, d’après ce que racontaient les enfants de son monde, aujourd’hui disparu, sans qu’il n’ait de regrets, mais jamais il n’avait su ce que cela pouvait bien être, puisque selon ses parents, il ne devait en aucun cas avoir quoi que ce soit…
Mais il fut coupé dans ses dires par une voix, qui, comme un sifflement aigu lui fit rentrer la tête dans les épaules, comme l’aurait fait une tortue à l’arrivée d’un inconnu prédateur, le chien, quant à lui, se releva, se remettant à grogner, les crocs de la moitié de sa tête encore munie de peau se dévoilèrent et son regard qui avait commencé doucement à se calmer avait repris des airs de « tu approches et tu meurs ». Le jeune maître de Keyblade chercha des yeux l’auteur de cette voix, qui paraissait trop étrange pour ne pas être amplifiée par quelque chose, et dire qu’il avait demandé à ce qu’on descende le volume, il ne tenait pas à finir sourd en plus d’aveugle… Ce serait le comble, car là, sa clé géante ne lui servirait plus à rien, c’est sûr… Mais dans la pénombre de la place, ses yeux voilés ne trouvèrent rien d’autre sur quoi se reposer que le blanc des os de Jack ou le petit chien volant à ses côtés… Et même s’il ne dit rien sur ce qu’il se passait alentours un léger « tss » presque nerveux franchit ses lèvres, comme une sorte d’habitude qu’il avait prise au fil du temps, dans sa solitude, lorsque quelque chose l’énervait…
Le jeune homme posa la main qui ne tenait pas la fontaine sur la tête de son ami quadrupède, le retenant ainsi d’aller au devant des évènements, et trouvant par la même occasion, la direction dans laquelle reposer son regard, le tournant alors tranquillement, vers le nouveau venu, qu’il regarda à peu près, ses yeux flous et sans réelle vie déviant légèrement de la trajectoire première…
Lorsque le roi des citrouille donna ce qu’il pouvait en présentation, Winter retourna la tête ailleurs, sans rien ajouter pour le moment, avançant tel un fantôme, faisant quelques pas autours de la fontaine en frôlant la pierre froide du bout de ses fins doigts glacés, et à la limite du squelettique, à cause du fait que le jeune homme ne mangeait pour ainsi dire rien d’autre que quelques petites choses de subsistance, restant ainsi presque aussi maigre qu’un squelette, même si cela ne se remarquait pas à cause de son manteau…
Lorsqu’il s’arrêta, il se trouvait derrière Jack, son regard de néant fixant sans le voir le vert de la fontaine, il ajouta aux dires du squelette, d’un voix morne et mortuaire, d’intonation assez basse bien qu’elle ne fut pas faible non plus :
« Träne… et Denial… Mais qui nous sommes, et ce que nous venons faire ici, n'interresse personne... »
Non, il n’avait pas vraiment donné son nom, mais un simple surnom qu’il avait l’habitude de porter depuis son plus jeune âge, surnom signifiant « pleurs »… Il fallait dire que cela lui collait assez bien non, à lui, qui se promenait dans un cimetière, sans même le remarquer, et qui, par sa présence, donnerait presque envie à un mort d’aller prier aux pieds d’on ne sait quoi pour ne pas avoir envie de pleurer, mais bon, c’ était comme cela, et on ne changerait pas notre jeune ami.
Il resta un instant immobile après avoir parlé, avant de relever les yeux dans une direction un peu lointaine, ne visant personne en particulier, faute d’y parvenir…
Il restait immobile, ou presque, sa main couverte par une mitaine pour cacher les marques cicatrisées qui se trouvaient dessus, se promenait lentement sur le bord de la fontaine, ne touchant en aucun cas à la statue, se contentant du muret qui entourait cette dernière. Le grand chien lui, s’était assis, son dos droit et sa tête relevée laissant apparaître son magnifique regard bicolore, qui compensait celui de son maître, pâle et froid, suivit aux faits et gestes les moindres action du gentil squelette. Il était comme son ami vêtu de noir, immobile, et si silencieux que s’il n’eut pas, de temps à autres, tourné la tête vers son ami, on aurait pu le confondre avec une statue d’église, ces gargouilles qui surplombent toute la ville du au de leurs dizaines de mètres de hauteur, perchées sur un bord de roc…
Lorsque la voix du sympathique tas d’os s’éleva, s’adressant au keybarer, ce dernier tourna la tête, regardant ailleurs, bien qu’il eut plus souhaité regarder Jack, écoutant ce qui lui fut demandé, et il n’eut le temps que de murmurer quelque chose, de tout de même assez audible :
« Le…Perce-Oreilles ?… »
Oui, c’était la seule chose qui lui était passé à l’esprit, lui, il ne connaissait pas ce dit « Perce-Oreilles » et ne connaissant même pas de nom le Père-Noël, il ne risquait pas d’essayer de faire le lien. Si, il avait bien entendu parler d’une personne qui amenait des cadeaux, d’après ce que racontaient les enfants de son monde, aujourd’hui disparu, sans qu’il n’ait de regrets, mais jamais il n’avait su ce que cela pouvait bien être, puisque selon ses parents, il ne devait en aucun cas avoir quoi que ce soit…
Mais il fut coupé dans ses dires par une voix, qui, comme un sifflement aigu lui fit rentrer la tête dans les épaules, comme l’aurait fait une tortue à l’arrivée d’un inconnu prédateur, le chien, quant à lui, se releva, se remettant à grogner, les crocs de la moitié de sa tête encore munie de peau se dévoilèrent et son regard qui avait commencé doucement à se calmer avait repris des airs de « tu approches et tu meurs ». Le jeune maître de Keyblade chercha des yeux l’auteur de cette voix, qui paraissait trop étrange pour ne pas être amplifiée par quelque chose, et dire qu’il avait demandé à ce qu’on descende le volume, il ne tenait pas à finir sourd en plus d’aveugle… Ce serait le comble, car là, sa clé géante ne lui servirait plus à rien, c’est sûr… Mais dans la pénombre de la place, ses yeux voilés ne trouvèrent rien d’autre sur quoi se reposer que le blanc des os de Jack ou le petit chien volant à ses côtés… Et même s’il ne dit rien sur ce qu’il se passait alentours un léger « tss » presque nerveux franchit ses lèvres, comme une sorte d’habitude qu’il avait prise au fil du temps, dans sa solitude, lorsque quelque chose l’énervait…
Le jeune homme posa la main qui ne tenait pas la fontaine sur la tête de son ami quadrupède, le retenant ainsi d’aller au devant des évènements, et trouvant par la même occasion, la direction dans laquelle reposer son regard, le tournant alors tranquillement, vers le nouveau venu, qu’il regarda à peu près, ses yeux flous et sans réelle vie déviant légèrement de la trajectoire première…
Lorsque le roi des citrouille donna ce qu’il pouvait en présentation, Winter retourna la tête ailleurs, sans rien ajouter pour le moment, avançant tel un fantôme, faisant quelques pas autours de la fontaine en frôlant la pierre froide du bout de ses fins doigts glacés, et à la limite du squelettique, à cause du fait que le jeune homme ne mangeait pour ainsi dire rien d’autre que quelques petites choses de subsistance, restant ainsi presque aussi maigre qu’un squelette, même si cela ne se remarquait pas à cause de son manteau…
Lorsqu’il s’arrêta, il se trouvait derrière Jack, son regard de néant fixant sans le voir le vert de la fontaine, il ajouta aux dires du squelette, d’un voix morne et mortuaire, d’intonation assez basse bien qu’elle ne fut pas faible non plus :
« Träne… et Denial… Mais qui nous sommes, et ce que nous venons faire ici, n'interresse personne... »
Non, il n’avait pas vraiment donné son nom, mais un simple surnom qu’il avait l’habitude de porter depuis son plus jeune âge, surnom signifiant « pleurs »… Il fallait dire que cela lui collait assez bien non, à lui, qui se promenait dans un cimetière, sans même le remarquer, et qui, par sa présence, donnerait presque envie à un mort d’aller prier aux pieds d’on ne sait quoi pour ne pas avoir envie de pleurer, mais bon, c’ était comme cela, et on ne changerait pas notre jeune ami.
Il resta un instant immobile après avoir parlé, avant de relever les yeux dans une direction un peu lointaine, ne visant personne en particulier, faute d’y parvenir…
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Dim 10 Fév - 22:53
Jack afficha un rictus de satisfaction quand le jeune garçon donna enfin son nom, il hocha même généreusement la tête. Quant au maire, il ne s’était pas pour autant calmé, il avait toujours le côté effrayé de sa face visible et quand il réceptionna maladroitement son mégaphone il émit un gémissement sonore avant de dire d’un ton pleurnichard:
Mais comment ai-je pu faire çaaaaaa! Nous sommes en retard pour le planning du prochain halloween! Si il est moins effrayant que l’année dernière, je ne serrais jamais réélu!!
Le squelette poussa un long soupire. Qu’est-ce qu’il était fatigué d’être toujours quémandé à chaque fois qu’il y avait un problème ou une embrouille quelque part. il baissa son crane et dit, sans politesse ou chaleur, juste avec lassitude:
Très bien, très bien… que voulez vous que je fasse?
La tête du maire pivota, pour afficher un sourire triomphant, sans faire attention à l’expression d’enterrement de Jack.
Merci Jaaaaack! Je savais que je pouvais compter sur toi! Veux tu aller voir le docteur Finkelstein en lui demandant où en est son travail s’il te plait?
Oui monsieur le maire…
Parfait! Conclue l’élu en repartant Dieu sait où. En passant devant Träne, il leva un peu son haut de forme de plus d’un mètre 60 par politesse et reprit son chemin.
Visiblement abattu, Jack se laissa tomber sur la fontaine, Zero affichait également une expression de désarrois et se frotta gentiment sur la joue de son maître pour le réconforter. Mais Jack n’était pas vraiment d’humeur à être consoler.
C’set toujours comme ça. Dés que je sors, je dois agir comme un sauveur de la situation. Si seulement les gens comprenait à quel point ça m’ennuie de jouer ce rôle…
Puis son visage prit une expression plus dure, trahissant de la colère et de la fatigue.
Que ferrais-tu à ma place toi? Demanda-t-il à tout hasard à Träne.
Mais comment ai-je pu faire çaaaaaa! Nous sommes en retard pour le planning du prochain halloween! Si il est moins effrayant que l’année dernière, je ne serrais jamais réélu!!
Le squelette poussa un long soupire. Qu’est-ce qu’il était fatigué d’être toujours quémandé à chaque fois qu’il y avait un problème ou une embrouille quelque part. il baissa son crane et dit, sans politesse ou chaleur, juste avec lassitude:
Très bien, très bien… que voulez vous que je fasse?
La tête du maire pivota, pour afficher un sourire triomphant, sans faire attention à l’expression d’enterrement de Jack.
Merci Jaaaaack! Je savais que je pouvais compter sur toi! Veux tu aller voir le docteur Finkelstein en lui demandant où en est son travail s’il te plait?
Oui monsieur le maire…
Parfait! Conclue l’élu en repartant Dieu sait où. En passant devant Träne, il leva un peu son haut de forme de plus d’un mètre 60 par politesse et reprit son chemin.
Visiblement abattu, Jack se laissa tomber sur la fontaine, Zero affichait également une expression de désarrois et se frotta gentiment sur la joue de son maître pour le réconforter. Mais Jack n’était pas vraiment d’humeur à être consoler.
C’set toujours comme ça. Dés que je sors, je dois agir comme un sauveur de la situation. Si seulement les gens comprenait à quel point ça m’ennuie de jouer ce rôle…
Puis son visage prit une expression plus dure, trahissant de la colère et de la fatigue.
Que ferrais-tu à ma place toi? Demanda-t-il à tout hasard à Träne.
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Lun 11 Fév - 1:29
Le jeune Winter écouta ce qui se passait à côté de lui sans rien dire, ne lâchant pas la pierre de la fontaine, les yeux rivés au sol, faute de pouvoir regarder ailleurs sans paraître affreusement vides. Il ne bougea pas d’un millimètre, et ne remercia même pas le grand squelette pour avoir demandé au criard de se calmer un minimum, mais comme tout, cela était dans les habitudes du grand aveugle, ne jamais, ou presque montrer de reconnaissance, car cela est un signe de faiblesse sans comparaison…
Il avait beau sembler sans cœur, ce qu’il aurait put être si cet organe ne battait pas dans sa poitrine à longueur de journées, donnant un rythme à la vie du jeune maître, un rythme froid et morne, monotone et désemparant mais présent… Mais il avait bien remarquer ce changement dans la voix de l’aimable squelette, un changement difficilement non repérable par quelqu’un qui avait bien l’habitude de ne se repérer qu’au sons qu’il entendait, cependant, il ne commenta pas, ce contentant de rester immobile, avec une apparence aussi aimable et enjouée qu’une porte de prison, tandis que Denial, lui, ne semblait pas décidé à se calmer, continuant incessamment de grogner en direction du Maire… Mais le Keybarer ne faisait rien pour l’en empêcher, car de toute façon, il savait bien que le beauceron n’attaquerait que sur demande ou gros problème…
Sans un mot, le jeune homme laissa parler les deux autres, et, lorsque le Maire partit, le regard blanchâtre et fantomatique de Rain le suit à peut près, grâce au bruit de ses pas, si l’on pu dire, mais il n’eut pas une lueur de sympathie dans le regard, restant des plus neutre, chose qui se voulait assez effrayante, comme s’il n’eut été qu’un fantôme, rien de plus rien de moins, sortit d’on ne sait trop où, et airant jusqu’à un temps indéfini. Le grand chien lui, lui laissa en guise d’au revoir, un jappement qui semblait clairement vouloir lui dire de ne pas revenir, bien qu’il ne l’ai pas fait trop fort, connaissant bien son jeune maître…
Toujours aussi calme, Winter resta tourné dans la direction d’où venait de disparaître le Maire, apparemment heureux, mais un léger bruit le fit se retourner, lentement, comme une statue que l’on aurait fait pivoter, et il regarda si l’on pu dire le squelette, enfin, là où il se serait trouvé s’il n’avait pas bouger, mais notre jeune ami vêtu de noir ne le savait pas… Ce ne fut qu’en entendant la voix, lasse et étonnamment descendue d’un degré de chaleur, du squelette que ses yeux se tournèrent en direction de la fontaine, restant toujours aussi impassible, car après tout, il n’en avait pas grand chose à faire, ce n’était pas à lui qu’on avait demandé de faire quelque chose, et si cela avait été le cas, ce n’est pas de si tôt que cela aurait été accompli !…
Le chien s’était tu, se couchant au pieds de la fontaine, ressemblant ainsi à une étonnante de marbre noir, ou à une ombre dans l’ombre, ne se laissant voir que grand aux morceaux d’os dépassant par-ci par-là, et à son œil bleu…
Mais lorsque Jack s’adressa à lui, le jeune homme en noir sembla relever un tantinet son fin visage blanc de mort, dévoilant par la même occasion, et durant quelques secondes, les petites canines blanches qui avaient pointé leur nez à l’occasion de venue dans cette ville… Il ne répondit pas, enfin, pas tout de suite, semblant plus décidé à prendre son temps qu’autre, chose. Avant de dire quoi que ce soit, il avança un bras en direction de la fontaine qu’il avait lâché quelques temps auparavant, et, après avoir posé sa main sur la pierre froide, il s’avança pour finir par s’asseoir sur la pierre de la fontaine, levant son regard vers le ciel qu’il ne pouvait voir, puis seulement, au bout de quelques minutes, il répondit :
« Je ne ferais rien… Et si je pouvais… je resterais tranquillement dans un coin à regarder les étoiles… »
Des étoiles, y en avait-il ? Peut-être… Enfin, lui, il se souvenait que lorsqu’il était enfant il y avait toujours ces petits points lumineux dans le ciel, et cela le passionnait de les regarder, en espérant en voir un bouger, pour faire un vœux, vœux qui, la plupart du temps n’était qu’un minimum d’attention. La seule fois ou il en avait fait un, il se retrouvait avec des rétines éclatées, et la condamnation à vie de ne plus pouvoir regarder le ciel…
Il resta immobile, lorgnant sans le voir cet océan bleu, et dans ses yeux, était étonnamment apparue une expression, oui, celle du regret, ou du désespoir… Il aurait été trop difficile de la concrétiser, mais elle était là, et c’était déjà bien, surtout de la part de notre jeune homme aux sombres vêtement, et aux cheveux d’ébène… Oui, noir, et sombre, jusqu’au nom de sa Keyblade, comme si les ténèbres avaient définitivement jeté leur dévolu sur lui, mais après tout, ils pouvaient bien lui faire ce qu’ils souhaitaient, car tout être n’est que pantin dans un monde décidé à se consumer dans des souffrances sans pareil…
Il avait beau sembler sans cœur, ce qu’il aurait put être si cet organe ne battait pas dans sa poitrine à longueur de journées, donnant un rythme à la vie du jeune maître, un rythme froid et morne, monotone et désemparant mais présent… Mais il avait bien remarquer ce changement dans la voix de l’aimable squelette, un changement difficilement non repérable par quelqu’un qui avait bien l’habitude de ne se repérer qu’au sons qu’il entendait, cependant, il ne commenta pas, ce contentant de rester immobile, avec une apparence aussi aimable et enjouée qu’une porte de prison, tandis que Denial, lui, ne semblait pas décidé à se calmer, continuant incessamment de grogner en direction du Maire… Mais le Keybarer ne faisait rien pour l’en empêcher, car de toute façon, il savait bien que le beauceron n’attaquerait que sur demande ou gros problème…
Sans un mot, le jeune homme laissa parler les deux autres, et, lorsque le Maire partit, le regard blanchâtre et fantomatique de Rain le suit à peut près, grâce au bruit de ses pas, si l’on pu dire, mais il n’eut pas une lueur de sympathie dans le regard, restant des plus neutre, chose qui se voulait assez effrayante, comme s’il n’eut été qu’un fantôme, rien de plus rien de moins, sortit d’on ne sait trop où, et airant jusqu’à un temps indéfini. Le grand chien lui, lui laissa en guise d’au revoir, un jappement qui semblait clairement vouloir lui dire de ne pas revenir, bien qu’il ne l’ai pas fait trop fort, connaissant bien son jeune maître…
Toujours aussi calme, Winter resta tourné dans la direction d’où venait de disparaître le Maire, apparemment heureux, mais un léger bruit le fit se retourner, lentement, comme une statue que l’on aurait fait pivoter, et il regarda si l’on pu dire le squelette, enfin, là où il se serait trouvé s’il n’avait pas bouger, mais notre jeune ami vêtu de noir ne le savait pas… Ce ne fut qu’en entendant la voix, lasse et étonnamment descendue d’un degré de chaleur, du squelette que ses yeux se tournèrent en direction de la fontaine, restant toujours aussi impassible, car après tout, il n’en avait pas grand chose à faire, ce n’était pas à lui qu’on avait demandé de faire quelque chose, et si cela avait été le cas, ce n’est pas de si tôt que cela aurait été accompli !…
Le chien s’était tu, se couchant au pieds de la fontaine, ressemblant ainsi à une étonnante de marbre noir, ou à une ombre dans l’ombre, ne se laissant voir que grand aux morceaux d’os dépassant par-ci par-là, et à son œil bleu…
Mais lorsque Jack s’adressa à lui, le jeune homme en noir sembla relever un tantinet son fin visage blanc de mort, dévoilant par la même occasion, et durant quelques secondes, les petites canines blanches qui avaient pointé leur nez à l’occasion de venue dans cette ville… Il ne répondit pas, enfin, pas tout de suite, semblant plus décidé à prendre son temps qu’autre, chose. Avant de dire quoi que ce soit, il avança un bras en direction de la fontaine qu’il avait lâché quelques temps auparavant, et, après avoir posé sa main sur la pierre froide, il s’avança pour finir par s’asseoir sur la pierre de la fontaine, levant son regard vers le ciel qu’il ne pouvait voir, puis seulement, au bout de quelques minutes, il répondit :
« Je ne ferais rien… Et si je pouvais… je resterais tranquillement dans un coin à regarder les étoiles… »
Des étoiles, y en avait-il ? Peut-être… Enfin, lui, il se souvenait que lorsqu’il était enfant il y avait toujours ces petits points lumineux dans le ciel, et cela le passionnait de les regarder, en espérant en voir un bouger, pour faire un vœux, vœux qui, la plupart du temps n’était qu’un minimum d’attention. La seule fois ou il en avait fait un, il se retrouvait avec des rétines éclatées, et la condamnation à vie de ne plus pouvoir regarder le ciel…
Il resta immobile, lorgnant sans le voir cet océan bleu, et dans ses yeux, était étonnamment apparue une expression, oui, celle du regret, ou du désespoir… Il aurait été trop difficile de la concrétiser, mais elle était là, et c’était déjà bien, surtout de la part de notre jeune homme aux sombres vêtement, et aux cheveux d’ébène… Oui, noir, et sombre, jusqu’au nom de sa Keyblade, comme si les ténèbres avaient définitivement jeté leur dévolu sur lui, mais après tout, ils pouvaient bien lui faire ce qu’ils souhaitaient, car tout être n’est que pantin dans un monde décidé à se consumer dans des souffrances sans pareil…
Winter Rain- Maître Keyblade des ténèbres
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Sam 16 Fév - 15:52
Regarder les étoiles… Jack fit le même mouvement que Träne, autrement dit lever la tête vers la voûte céleste. Même si Jack était un squelette, et donc son visage un crâne aux orbites vides, cela ne l’empêchait pas de voir le décor comme n’importe quel être, en volume et en couleurs. Il pouvait donc facilement discerner les multiples petites lueurs qui brillaient de manière diffuse sur le ciel d’encre. Ne rien faire et rester ainsi dans cette position, la tête dans les étoiles ? Après tout ce qu’il avait fait pour la ville, le squelette avait probablement le droit de s’accorder un peu de repos. Zéro confirma les pensées de son maître en flairant la main squelettique de ce dernier, posée sur l’une de ses longues jambes. Le visage de Jack s’orna d’un léger sourire devant la réaction de son compagnon, ses doigts de squelette grattant affectueusement la tête de Zéro.
Regarder les étoiles. Voilà une activité que je n’ai plus fait depuis bien longtemps. Mais il y a un endroit bien plus agréable que cette fontaine pour observer le ciel étoilé, ajouta Jack en se levant, sa voix reprenant plus d’assurance.Que dirais-tu de m’accompagner ?
Oublié le maire et ses plaintes incessantes, oublié les préparations pour le prochain Halloween, oublié la population de la ville qui le dressait au statut d’héros. Jack avait envie et surtout besoin de liberté, de se conduire comme n’importe quel habitant de cette ville, de vivre chaque instant sans penser au lendemain et à toutes les taches auxquelles on l’assignait. En attendant une réponse du jeune homme, Jack fit quelques pas ce qui, vu la grandeur de ses jambes, équivalait à plusieurs mètres.
Il y a une plaine au-dehors de la ville avec une vue fantastique. Et surtout du calme et du silence contrairement à notre ville toujours en pleine effervescence.
Regarder les étoiles. Voilà une activité que je n’ai plus fait depuis bien longtemps. Mais il y a un endroit bien plus agréable que cette fontaine pour observer le ciel étoilé, ajouta Jack en se levant, sa voix reprenant plus d’assurance.Que dirais-tu de m’accompagner ?
Oublié le maire et ses plaintes incessantes, oublié les préparations pour le prochain Halloween, oublié la population de la ville qui le dressait au statut d’héros. Jack avait envie et surtout besoin de liberté, de se conduire comme n’importe quel habitant de cette ville, de vivre chaque instant sans penser au lendemain et à toutes les taches auxquelles on l’assignait. En attendant une réponse du jeune homme, Jack fit quelques pas ce qui, vu la grandeur de ses jambes, équivalait à plusieurs mètres.
Il y a une plaine au-dehors de la ville avec une vue fantastique. Et surtout du calme et du silence contrairement à notre ville toujours en pleine effervescence.
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Mer 20 Fév - 16:23
Immobile, les yeux dans le vague, ne voyant même pas les petits points lumineux qui dansaient délicatement dans le ciel sombre, le regard blanchâtre du jeune maître de Keyblade avait mis peu de temps à retomber droit devant lui, tandis que Winter, lui, recommençait à cacher son visage derrière le haut col de son manteau qui aurait pu lui donner un air de vampire avec aisance pour toute personne ne sachant pas qui il était...
Lorsque la voix du squelette s'éleva à côté de lui, il resta parfaitement immobile, comme cette statue de marbre noire qu'il avait pris l'habitude d'imiter... Il écouta se qui dit le squelette, l'une de ses mains cachées par une mitaine frottant doucement la tête du grand chien à ses côtés, d'un air monotone. Non pas qu'il ne l'aime pas, mais c'était une véritable habitude chez lui de faire cela, comme pour retrouver quelque chose de concret dans un monde où tout disparait peu à peu, na laissant comme seul vision à Winter, que de simples souvenir qu'il aurait préféré oublier...
Il répondit, d'une voix toujours aussi calme et basse, murmurant presque, car peut-être ne voulait-il pas forcément que l'on entende ce qu'il disait? Après tout, il avait bien le droit non, de cacher certaines choses aux oreilles indiscrètes qui pourraient traîner un peu partout dans cette ville où l'on ne sait pas ce que signifie le mot Sûreté...
" Je veux bien vous accompagner... Mais pour ce qui est de les regarder, cela risque d'être plus dur... "
La jeune ombre se décolla doucement de la fontaine contre laquelle elle était appuyée, rejoignant doucement Jack, toujours dans un silence morbide et presque effrayant, comme si, au lieu de marcher, le jeune homme vêtu de noir voletait doucement, ce qui était loin d'être le cas étant donné que notre fin Keybearer n'aimait pas vraiment l'idée de voler, aussi bien avec des ailes que dans toute machines..C'était peut-être là l'une des raisons pour lesquelles il avait été si froid avec les deux petits écureuils, bien que cela ait peu changé des habitude de notre jeune homme. S'il aimait si peu cela, c'était sûrement car, ne voyant pas, et compensant par d'autres sens, il sentait la moindre ascendance ou descendance d'un voyage, et il fallait bien avouer que cela n'était pas vraiment des plus confortable.
Tant mieux, si il y avait du silence, ce serait parfait pour lui, au moins, il n'aurait pas à jouer les tortues comme à chaque fois que quelqu'un parlait ou criait un peu trop fort pour la tolérance de ses tympans.
Trottinant tranquillement autour d'eux, et semblant un peu plus calme qu'au départ, Denial lui aussi restait dans un silence presque total, malgré les cliquetis de ses longues griffes sur le sol pavé de la place. Ce dernier regardait d'un air quelques peu intrigué en direction du petit chien fantôme, la méfiance dans son regard bicolore ayant laissé place à un air tranquille bien qu'aux aguets...
" Et s'il vous plaît, marchez lentement... "
Il ne donna pas d'explications, mais simplement, il ne tenait pas à voir filer le grand squelette comme une fusée, vu sa taille, alors que lui, avait pour habitude de prendre son temps, de plus, ne connaissant pas la ville, il préférait ne pas se dépêcher, même si il avait assez l'habitude de vivre comme cela pour marcher d'un air si normal, qu'il aurait fallu des yeux bien aguerris pour le savoir en état de Cécité...
Lorsque la voix du squelette s'éleva à côté de lui, il resta parfaitement immobile, comme cette statue de marbre noire qu'il avait pris l'habitude d'imiter... Il écouta se qui dit le squelette, l'une de ses mains cachées par une mitaine frottant doucement la tête du grand chien à ses côtés, d'un air monotone. Non pas qu'il ne l'aime pas, mais c'était une véritable habitude chez lui de faire cela, comme pour retrouver quelque chose de concret dans un monde où tout disparait peu à peu, na laissant comme seul vision à Winter, que de simples souvenir qu'il aurait préféré oublier...
Il répondit, d'une voix toujours aussi calme et basse, murmurant presque, car peut-être ne voulait-il pas forcément que l'on entende ce qu'il disait? Après tout, il avait bien le droit non, de cacher certaines choses aux oreilles indiscrètes qui pourraient traîner un peu partout dans cette ville où l'on ne sait pas ce que signifie le mot Sûreté...
" Je veux bien vous accompagner... Mais pour ce qui est de les regarder, cela risque d'être plus dur... "
La jeune ombre se décolla doucement de la fontaine contre laquelle elle était appuyée, rejoignant doucement Jack, toujours dans un silence morbide et presque effrayant, comme si, au lieu de marcher, le jeune homme vêtu de noir voletait doucement, ce qui était loin d'être le cas étant donné que notre fin Keybearer n'aimait pas vraiment l'idée de voler, aussi bien avec des ailes que dans toute machines..C'était peut-être là l'une des raisons pour lesquelles il avait été si froid avec les deux petits écureuils, bien que cela ait peu changé des habitude de notre jeune homme. S'il aimait si peu cela, c'était sûrement car, ne voyant pas, et compensant par d'autres sens, il sentait la moindre ascendance ou descendance d'un voyage, et il fallait bien avouer que cela n'était pas vraiment des plus confortable.
Tant mieux, si il y avait du silence, ce serait parfait pour lui, au moins, il n'aurait pas à jouer les tortues comme à chaque fois que quelqu'un parlait ou criait un peu trop fort pour la tolérance de ses tympans.
Trottinant tranquillement autour d'eux, et semblant un peu plus calme qu'au départ, Denial lui aussi restait dans un silence presque total, malgré les cliquetis de ses longues griffes sur le sol pavé de la place. Ce dernier regardait d'un air quelques peu intrigué en direction du petit chien fantôme, la méfiance dans son regard bicolore ayant laissé place à un air tranquille bien qu'aux aguets...
" Et s'il vous plaît, marchez lentement... "
Il ne donna pas d'explications, mais simplement, il ne tenait pas à voir filer le grand squelette comme une fusée, vu sa taille, alors que lui, avait pour habitude de prendre son temps, de plus, ne connaissant pas la ville, il préférait ne pas se dépêcher, même si il avait assez l'habitude de vivre comme cela pour marcher d'un air si normal, qu'il aurait fallu des yeux bien aguerris pour le savoir en état de Cécité...
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Pnj Mar 26 Fév - 14:59
Écoutant les dires de l’invité, Jack marcha le plus petitement possible, ce qui était ennuyeux pour lui à vrai dire, vu qu’il connaissait la cité par cœur. Ça faisait combien de temps qu’il était mort d’ailleurs? Sans doute une dizaine de siècles avant, Jack n’avait jamais au grand jamais prit la peine de compter le nombre d’Halloween qu’il avait vécut. Il ne se rappelait pas non plus de ses débuts dans l’organisation de la fête du 31 Octobre. Après tout, le passé n’a pas d’importance quand on est mort et enterré.
Finalement, il poussa la porte du cimetière, où se tenait le mont spiral aussi imposant que d’habitude. Mais en son sommet, une petite silhouette s’amusait à enlever défeuiller un chardon. Zéro et Jack reconnairent tout de suite cette personne, mais le chien fantôme se précipita devant la dite silhouette qui leva la tête et caressa doucement la tête de Zero.
Le squelette se pencha sur Träne et lui précisa:
Voici Sally, ma fiancée.
Laissant le jeune homme profiter du paysage morbide, mais paisible qu’offrait le cimetière, il rejoignit Sally qui était descendue de la spirale pour fouler le sol. Après une brève discussion sans importance entre les deux tourtereaux, la poupée demanda en fixant gentiment le nouveau venu:
Qui est-ce? Un voyageur?
Exactement. Il s’appelle Träne.
La créature aux membres cousus s’avança donc vers le jeune homme, l’air curieuse mais pas méchante ou bien stupide. C'était dans la nature de Sally d'être serviable et attentionnée, et c'était bien la seule chose que le professeur Finkelstein avait réussit à obtenir d'elle qu'il avait souhaité. Tellement déçu par le fait qu'elle soit volage et désobéissante, il avait finit par renoncé à la voir un jour éduquée, et elle eut toute libertée de mouvement. Elle ne rentrait que le soir pour nourrir son maître et l'aider à s'endormir.
Que cherches-tu ici Träne? Si tu as besoin d’un renseignement nous pouvons toujours t’aider…
Finalement, il poussa la porte du cimetière, où se tenait le mont spiral aussi imposant que d’habitude. Mais en son sommet, une petite silhouette s’amusait à enlever défeuiller un chardon. Zéro et Jack reconnairent tout de suite cette personne, mais le chien fantôme se précipita devant la dite silhouette qui leva la tête et caressa doucement la tête de Zero.
Le squelette se pencha sur Träne et lui précisa:
Voici Sally, ma fiancée.
Laissant le jeune homme profiter du paysage morbide, mais paisible qu’offrait le cimetière, il rejoignit Sally qui était descendue de la spirale pour fouler le sol. Après une brève discussion sans importance entre les deux tourtereaux, la poupée demanda en fixant gentiment le nouveau venu:
Qui est-ce? Un voyageur?
Exactement. Il s’appelle Träne.
La créature aux membres cousus s’avança donc vers le jeune homme, l’air curieuse mais pas méchante ou bien stupide. C'était dans la nature de Sally d'être serviable et attentionnée, et c'était bien la seule chose que le professeur Finkelstein avait réussit à obtenir d'elle qu'il avait souhaité. Tellement déçu par le fait qu'elle soit volage et désobéissante, il avait finit par renoncé à la voir un jour éduquée, et elle eut toute libertée de mouvement. Elle ne rentrait que le soir pour nourrir son maître et l'aider à s'endormir.
Que cherches-tu ici Träne? Si tu as besoin d’un renseignement nous pouvons toujours t’aider…
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Re: Lorsqu'une ombre se glisse dans les Ténèbres...
par Winter Rain Mar 18 Mar - 20:42
Suivant le grand squelette comme l’aurait fait une ombre, ou un zombie, le jeune homme aux cheveux d’ébène gardait un regard fixe, ne cherchant pas à regarder devant lui, chose qui lui était bien inutile il fallait avouer, mais qui pouvait porter à confusion pour un être extérieur, le croyant doté de toutes ses faculté oculaires, car habituellement, quelqu’un qui débarque quelque part, regarde sans cesse autour de lui, pour découvrir l’univers dans lequel il se retrouve, cela paraît normal, non ? Le chien à ses pied lui, en revanche, jetait un regard bicolore un peu partout, pour surveiller son jeune ami, qui, malgré une étonnante faculté à repérer la moindre personne présente, que cette dernière soit morte ou vive, restait tout de même plus ‘vulnérable’ qu’une personne possédant la totalité de ses sens.
Par réflexe lorsque Jack lui présenta une personne, si il s’agissait bien de cela, du nom de Sally, le jeune Winter releva la tête, son regard déviant malheureusement un peu trop sur la droite pour paraître normal, mais il avait au moins écouté ce qu’on lui avait dit, et pour confirmer cela, il eut un bref hochement de tête, sans mot dire, restant aussi silencieux qu’un mort, appréciant de ne pas entendre un mégaphone lui hurler des choses qu’il ne comprenait pas dans les oreilles. Au moment ou Jack s’éloigna pour aller rejoindre ladite Sally, le jeune Träne lui, fit quelque pas sur la côté, posant l’une de ses mains à mitaine sur une citrouille qui se trouvait au sol, avec, dans les yeux, une expression qui pouvait sembler encore plus vide et dénuée de vie que d’habitude, alors qu’en réalité, il était juste en train de réfléchir, se demandant où il pouvait bien se trouver tout de même, malgré le fait qu’il s’en moquait un peu… Chose sûre, cela paraissait plus calme que cette place à la fontaine verdâtre…
Le jeune beauceron lui, s’assit tranquillement, continuant de fixer d’un air fier les différents protagoniste du coin, semblant toutefois plus détendu qu’auparavant, droit comme un ‘I’, sa longue tête effilée tournant tranquillement d’un bout à l’autre de ce lieu étrange…
Entendant son nom, le maître de Keyblade se redressa, tournant la tête en direction de du squelette et de la poupée, son visage toujours aussi pâle et calme n’exprimant encore une fois pas le moindre sentiment tandis que Sally s’approchait de lui, qui ne bougea pas, tournant simplement, du mieux qu’il pu, ses yeux aveugles en direction de cette dernière, la ratant de quelques centimètres, regardant alors plus en direction de par dessus son épaule qu’autre chose, il répondit d’une voix sans timbre à la gentille poupée vivante :
« Je ne cherche rien… Merci… »
Il avait fait preuve d’une sympathie extrême là, car jamais, ou de manière extrêmement rare, il ne remerciait, ou ne déniait répondre plus que cela à des inconnus, même Jack avait eut de la chance il fallait dire… Et, chose étonnante, le jeune aveugle continua sa phrase d’une voix glacée, tournant la tête ailleurs et levant ses yeux blanchâtre en direction du ciel pour ne pas paraître trop bizarre à ne pas réussir à regarder quelqu’un en face :
« Mais j’aurais une question… »
Il marqua un temps de pose, comme s’il hésitait, ne sachant pas si en parler était une bonne idée, mais il reprit, toujours sur le même ton :
« … Avez vous déjà entendu parler de… Keyblade… ? »
Peut-être avait-il fait une bêtise en demandant cela, mais il ne voyait pas en quoi cela pouvait être mal, bien qu’il ne précise pas les raisons d’une telle question, pour ne pas éveiller de soupçons, lui qui était d’un naturel assez discret…
[Pardon pour le retard, je n'avais pas vu que cela faisait si longtemps qu'il y avait la réponse... Je suis inexcusable]
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