Saix~membre de l'organisation XIII

Nom : Saïx
Age : on l’ignore, mais on lui donnerait bien 25 ans
Rang: Simili
Groupe : Membre de l’organisation XIII/ bras droit de Xemnas
Arme : Claymore
Apparence physique :

Saix est le membre de l’organisation XIII le moins humain physiquement. Il a une corpulence de combattant, élancée et musclée. Ses courbes féminines lui donnent des airs félins. Son visage est assez androgyne, des oreilles pointues percées par des boucles d’oreilles en forme de diamants argentés. Ses yeux bridés sont semblables à ceux d’un rappace. Lorsqu’il devient Berserker, le jaune s’étend bien plus loin que les iris. Son nez est fin et pointue, ses lèvres délicates. Il ouvre à peine la mâchoire lorsqu’il parle ne voulant présenter sa dentition ciselée. Ses cheveux sont teintés bleus. Deux mèches devant ayant un dégradé, des épis sur la tête, le reste tombant tel une cascade en arrière. Lorsqu’il devient berserker, sa chevelure s’hérisse, signe qu’il est en rogne. Il a une balafre en forme de croix au milieu du visage qui se déchire lorsque son autre lui se réveille.
Il porte le vêtement traditionnel de l’organisation XIII, un long manteau de cuir noir avec une capuche. Une chaîne passe autour du cou, deux ficelles pendant de chaque côté du torse. La fermeture éclair est à l’envers et épaisse. Elle est en partit ouverte, afin que ses jambes puissent. En dessous, il porte un marin couleur abysse en soie, un pantalon noir et de longues bottes similaires à tout membre de l’organisation. Il porte des gans aux mains, suffisamment épaisse pour que ses griffes ne blessent la moindre personne qu’il voudrait toucher.

Caractère/mental :

Saix est instable. Il est si on puit dire schizophrène. Deux âmes logeant dans un même corps. Il a par chance un self contrôle qu’il lui permet de ne pas sombrer dans sa personnalité bestial. Cependant, lors des pleines lunes, il devient incontrôlable. Comme tout simili, il n’a pas de cœur, mais, il semble très mélancolique. Il témoigne souvent d’un air déprimé, ne souriant que très rarement. A vrai dire, personne ne l’a vu sourire. Il est le plus fidèle de l’organisation XIII , croyant énormément aux projets de Xemnas. Souvent, il discute des projets et mission en sa compagnie. Saix ne supporte pas les humains, même si son visage est stoïque, il n’en ait pas qu’il soit « jaloux » du cœur des êtres de lumière. Dans le fond, il est très ambitieux et déterminé. Il peut être diplomate, suivant s’il vous a dans le collimateur ou non. Il ne cherche pas la sympathie et encore moins à être joyeux. Il ne semble pas avoir le goût de vivre. Toutefois, en présence du Supérieur, il est déterminé et courageux, voir hautain, comme si la présence de Xemnas lui apportait des forces. Il semblerait que la présence du Supérieur le rende différent, comme Axel avec Roxas. Le reste du temps, il est très froid et réservé.

Aime : comment peut-on demander à un simili ce qu’il aime ? Saix ne peut aimer, il ne peut pas ressentir de sentiment positif… Pourtant, il semble « apprécier » la présence de Xemnas et de ses plus grands fidèles. Il a beaucoup de respect envers le Supérieur et Xigbar par la même occasion, étant celui qui la trouvé.

Aime pas : idem que « aimer ». Saix ne peut en aucun cas ressentir des sentiments négatifs. Cependant, il semblerait qu’il ne tienne pas à cœur les traîtres, il fait en sorte qu’ils leurs arrivent malheurs. Il a une dent contre Axel, Larxène et Marluxia. Toutefois, pour les repentis, ils seront peut être pardonné, tout dépendra de la rancune de Saïx.

Histoire :

Saïx ne se souvient que d’images troublantes de son passé. Celui de la maladie qui rongeait son humain, celui de mort et de sang. Comment vivre, ou survivre après de telles visions, lui qui pourtant avait été condamné à mort pour ces meurtres involontaires ? Saïx l’ignore et son insensibilité l’empêche de répondre à cette question.

Saï naquis dans un monde moyen âge, où la science était ignorée et la religion était une base de l’éducation. On parlait plutôt de shamans ou de mages, mais rien de bien scientifiques. Son monde était presque semblable à celui des asiatiques, avec des maisons de bois. C’était un village auquel le marécage était la défense et les demeures avaient été construites dans des arbres aussi grands que des cols montagneux. De là, il pouvait contempler la lune durant des heures. C’était un peuple très proche de la nature et pacifiste. On les nommait souvent les enfants de Gaia.
Saï faisait partit d’une grande famille composée de sept petits, cinq frères et une sœur. Il était le cadet. Sa famille était une des plus nobles du petit royaume. Les mariages arrangés étaient nombreux, cependant sa famille craignait énormément qu’il n’assassine la moindre de ses prétendantes. Il était souvent enfermé dans la plus haute chambre, enfouie sous des montagnes de livres à écrire et surtout à ce qu’il soit occupé.

Le malheur vint que la princesse de ce monde tomba sous le charme du jeune homme et supplia ses parents d’un arrangement entre eux deux. Saï ignorait cela et sa famille manqua de faire un arrêt cardiaque. Bien que les parents furent réticents, ils n’eurent pas le choix d’accepter, pour faire plaisir au roi. La princesse fut ravie, ignorant qu’elle risquait le plus grand des dangers. Sans l’avis du jeune homme, ils signèrent le contrat. Il dû être éduqué tel un noble, dû supporter sa majesté, apprendre le savoir qu’un futur roi se devait.
Le drame arriva lorsque sa fiancée l’invita à dormir dans sa chambre personnelle. On la retrouva le lendemain pendue par les pieds, offrant une vue macabre de ses tripes déchirés. Quand à lui, il s’était réveillé, juste en dessous, allongé sur le lit, les vêtements tachés de sang. Ses parents sanglotèrent de honte, décidant de l’enfermer dans sa chambre à jamais. Etrangement le roi n’accusa pas le jeune homme, mais, le peuple qui logeait en bas des arbres.
Pourtant, le jeune homme avait bel et bien fait coller le sang. Cela permis à la famille de garder un long silence sur la maladie de leur fils, faisant en sorte de fermer à clé l’étage où il était, afin qu’aucun meurtre de survienne.

Des années passèrent, Saï avait à présent vingt ans. Un sage fut invité par la famille. Il se nommait Ansem et était reconnu pour ses grands idéaux. C’était si bien un scientifique qu’un philosophe, il était très respecté par le peuple. Quatre années après le meurtre, ils avaient dû attendre si longtemps, pour enfin parler avec le grand homme du problème de leur fils. Quatre longues années à être enfermé dans une chambre, cela devaient être dur pour un jeune homme. Oublié et renfermé dans une ignorance des évènements extérieurs. Ansem eut du mal à le faire parler. Il semblerait qu’il ait prit l’habitude à vivre dans ces conditions. Son disciple n’obtenu aucun propos, mais, il réussit avec discrétion à attraper une des notes posés sur le bureau. Les pensés de Saï était aussi noir que son cœur. Rongé par la haine, dévoré par la culpabilité. Des propos écrits de manière si sec, Ansem et Xehanort crurent bon, que l’envoyer dans la forteresse serait plus sage, que de l’enfermer à vie dans cette chambre de bois.

Ce qu’ils n’eurent pas prévu, ce fut le bain de sang durant la nuit. La pleine lune offrait ses rayons blafards, sur la vue macabre des cadavres. Ce fut le cri de la petite sœur qui réveilla les deux scientifiques. Ils n’eurent pas de lutte face à Saï, celui-ci s’était assoupit, enlaçant le corps ensanglanté de la plus jeune de sa famille. Attaché et emmené de force dans la forteresse, il ne se souvint que de ces visages sombres, lui crachant au visage, l’insultant sans cesse de monstre et d’immondices… il se rappel même des pierres jetés, bien qu’Ansem l’avait en partit protégé de ces coups.

Saïx ouvrit les yeux la première fois dans une ruelle aussi noir que les abysses. Il était encore qu’il était en tenu d’Adam et avait la tête dans le gaz. Quelqu’un le portait et un second discutait avec lui. Il ignorait que c’était Lexaeus et Xigbar qui l’apportait dans la citadelle blanche. Il s’assoupit dans une chambre d’invité, ne se rappelant pas des évènements. Lorsqu’il se vêtit de vêtements posés sur un siège et fut invité à la réunion des membres de l’organisation. Il apprit qu’il était une partiel d’un rescapé de son monde. Un simili comme l’expliqua le leader, lors de son long discours.

A ses débuts, il était réservé, recroquevillé sur lui-même et n’avait que des piètres missions. Il faisait en sorte de dîner après le groupe, de lire seule dans la bibliothèque et de ne croiser personne sur son chemin. Il reflétait la solitude de son humain. Plongé dans l’ombre, satisfaisant le Supérieur avec ses rapports et s’enfermant mentalement. Cependant, il fut forcé de briser cette coquille, révélant lors d’un repas qu’il avait une seconde âme beaucoup moins diplomate dans le corps. Il manqua de sauvagement mettre K.O les membres de l’organisation XIII, au cause d’une crise berserker. Par chance, Xemnas le maîtrisa, ordonnant à Vexen de dénicher un produit qui lui permettrait de maîtriser son autre facette.

Par la suite, il révéla un bon sens de réflexion et surtout une grande fidélité. Il restait encore dans son coin, mais, se montrait plus présent. Il obtenu le grade de bras droit, suite à des réunions et rapports duquel, il témoignait d’un tel acharnement. Son ambition d’obtenir un cœur devint une obsession. Il n’était qu’un pantin de cette destinée, un choix parfait pour le Supérieur, un être qui jamais ne le désobéirait. Qui est allé jusqu’à se sacrifier pour ralentir la poursuite du jeune Sora.

Le miracle vint qu’on lui offrit une seconde chance, comme aux autres membres de l’organisation XIII. Depuis, il suit encore les ambitions du maître, avec un œil plus pensif qu’à ses habitudes, faisant en sorte que toutes les erreurs du passé ne se reproduisent plus.

Arme/bouclier: Claymore
Animal de compagnie/ familier:
Contrôle les Berserker
Pourquoi avez vous choisi ce personnage?:

Tout simplement parce que c’est mon personnage préféré de Kingdom hearts.

Test RP:

« Kingdom hearts…où…où est mon cœur ? »
Il fait si froid, on n’y voit plus rien, un silence inquiétant… la douleur à laisser place à un apaisement mortel. Sa main tendue est devenu cendre. Son ambition a suivit son corps. Il a lutté, mais s’est répandu au sol tel du sable noir, devenant un nuage, s’unissant aux ténèbres. Il a fermé les yeux, ne voulant percevoir ce qu’était la mort. Perdu dans le néant, comme tous les autres, perdu à jamais, il ne ressemblait plus à rien. A vrai dire, il n’existait pas réellement, il fut insensible à ses derniers instants. Un humain aurait agonie, hurlé, pleuré. Lui, est resté là, devant la baie vitrée, regardant une dernière fois le Kingdom hearts, ce balcon non loin où se trouvait son maître comme pour lui dire à jamais : adieu.

Personne ne viendra le pleurer, personne ne lui posera de fleurs sur sa tombe. Il disparut aussi rapidement que son ancien monde. Ce royaume natal qui succomba aux sans cœurs. Lui qui était le dernier survivant, avait expirer. Personne ne le regrettera, on ne parlera plus de lui. Ainsi, se termine une vie d’un simili. Il sera oublié de tous…
Tout c’est renversé, il n’était plus rien, il ne sait même pas ce qu’il s’est passé. A vrai dire, il ne pouvait pas, il n’existait plus. Un mort ne voit pas ce que le vivant perçoit. Toujours ce noir, toujours cette froideur, toujours ces ténèbres, le chaos. Dehors, Xemnas se bat, il lutte, prend des formes, Illusiopolis s’écroule. Le monde rêvé ne prendra réalité. Il use de ses forces et s’engouffre dans les ténèbres.

« Regarde ce que tu es devenu… »
Impossible ! Cette voix. Il est mort, il ne peut rien entendre, il ne peut rien voir, sentir, toucher, goûter… il n’avait plus de vie. Pourtant, s’il entendait, c’est qu’il avait une oreille et sa tête. Cette chaleur, cette douceur…ces brûlures…était-il en enfer ? Le monde des diables existait ? Allait-il être puni d’avoir cherché un cœur ?
« Je ne puis regarder…je suis mort »
Un rire, grave, amusé, court. Celui du Supérieur. Impossible, il n’était que cendre. Il se l’interdisait. Mais, s’il pensait, il n’était pas poussière.
« Pourtant, tu m’entends »
Le combat contre Sora était une illusion ? Ces maux qui lui déchirait le ventre aussi ? Cette vision d’une main qui noircie et s’évapore. La folie, il était fou, c’était impossible. Il avait sentit son cadavre ruiné comme un château de carte. Sa claymore tomber, ce brut d’une arme qui se brise. Son visage qui s’effeuille. Le paysage devenir tâche puis plus rien.
« Vous êtes mort aussi ? »
« La mort n’est qu’une étape dans la vie ! Ouvre tes yeux »
Ses paupières, il les sent, il les touche, il les ouvre. Ses mains, il les voit, elles sont là, ses mains fines, griffues, cachées sous des gants de cuirs. Il les écarta lentement, levant son visage. Oui, il sentait son cou, ses muscles tirer. Pourquoi ? Comment ? Il avait l’impression d’être malade.
En face de lui, le maître. Cet homme au traie très séduisants. Métisse, les yeux jaunes or. Son nez long et fin, ses lèvres délicates. Ce regard mélancolique qu’il lui adresse. Saix aurait voulut avoir un cœur à cet instant, pleurer, se jeter dans les bras du numéro un, le serrer, sentir que c’était lui, le remercier. S’agenouiller, lui demander pardon et vouloir réparer ses erreurs. Etre rassuré oui ! Être sur qu’il n’était pas dingue… Mais, il ne bougea pas, le scrutant. Il posa ses mains de par et autre de ses hanches, il se mordit la lèvre inférieur. Une brûlure, oui, il ne rêvait pas.
Le Supérieur reste silencieux, il laisse le temps à Saix de réaliser. Cependant, son expression témoignait une certaine impatience. Le numéro sept n’y croyait pas, il mettrait un moment, il s’approcha lentement du roi simili :
« Vous…n’êtes pas complet »
En effet, on ne voyait que la tête et le buste du maître, le reste avait comme fusionné avec les ténèbres qui les entouraient. Il aurait voulu passer une main, s’assurer que ce n’était qu’une impression. Il resta droit, stoïque, ne témoignant que d’une froideur habituelle. Le numéro un le reconnaissait bien. Le numéro sept était dur, il ne voulait témoigner aucune faiblesse.
« Numéro sept …»
Il tend l’oreille, se préparant à écouter le maître.
« Mon état actuel m’empêche de gérer les membres de l’organisation. Je te permet dans un lapse de temps de t’occuper d’eux»
« Votre état ? »
Soudainement, Saix se sent comme tiré, des mains invisibles l’attrapent pieds, mains, jambes, bras et torse. Il n’a de force contre elles, se laissant emporté. Tous ces évènements qui se déroule, le noir qui revient. Il se retrouvait seul, comment ne pas devenir fou ? Il ne comprenait rien, il avait beau se débattre, il perdait face à cette lutte. Les paroles de Xemnas résonnaient dans sa tête. Il l’avait vu s’éloigner, disparaître. N’était-il pas mort ? Pourtant, cette attraction, ce vent qui le caresse et cette lumière qui l’aveugle.
« Tu le saurais bien assez tôt… »

Une lumière intense le sépare du néant. Il sent l’air matinal, une brise cajole son visage. Le chant d’un oiseau au loin. Un mal de tête, il fronce les sourcils. Il plisse les yeux, un grognement étouffé. Ces rayons lui brûlent les iris. Il ne pensait plus ressentir cela, lui qui n’était que cendre, il y eut quelques minutes de cela. Il ne discerne rien, que des taches, ces aplats ne lui racontent rien. Il se frotte les yeux, cherchant à obtenir des larmes. Ainsi, il pourrait voir plus net. Il percevait déjà mieux, mais encore éprit d’une fatigue. Les détails venaient lentement.
C’est comme s’il renaissait. Accoudé lamentablement à un mur, presque allongé. Il était dans une sombre ruelle, quelques rayons traversaient les planches de bois au dessus de sa tête.
Le simili ne bougea pas illico, il voulait réaliser. Etait-il fou ou il ne rêvait pas ? Il n’allait pas bien, certainement sous le choc. Après, un long silence, il leva le haut de son corps, afin de s’asseoir contre le mur. Il tendit ses mains devant lui, regardant ses griffes. Puis, il examina son manteau. Des déchirures traversaient au niveau de son ventre : les coups qui l’ont tué.
« Je suis mort… »
Il toucha le manteau qui était dans un état misérable. Il s’était emporté, son autre personnalité, celle-ci l’avait poussé à se détruire, à aller trop loin. Il ne se souvenait même plus des coups. Il se rappelait des maux, de se corps déchiré, tenant le bas de son ventre meurtrit, saignant, devenant cendre.
Lentement il se leva, regardant plus en détaille l’état de ses vêtements. Son manteau était vraiment en sale état. Il décida de l’enlever, le pliant de manière à le porter d’un bras. Il n’était juste vêtu d’un débardeur, une fermeture éclair semblable à son manteau traversant le milieu du vêtement. Mais aussi, d’un jean noir taille basse surmonté de deux ceintures et chaussé de ses bottes.
Il étudia longuement l’endroit où il s’était trouvé. A en déduire les teintes rouge orange, il se trouvait dans la citée du crépuscule. Comment se faisait-il qu’il se trouve là ? Et pas à Illusiopolis ? Voir autre part ? Quelqu’un l’avait posé ici, quelqu’un l’avait soigné, qui ? Pourquoi ?
Il s’avança furtivement, hésitant, il entendait des gens parler non loin. Il n’arrivait pas encore à comprendre leurs propos. Il était engourdit, un réveille très lourd. Il ne connaissait pas ces voix. Il se colla à un mur dans l’ombre, tournant son visage de manière à percevoir au loin des jeunes étudiants. Tous portaient un sac et un costume traditionnel d’étudiant. Des humains, il plissa les yeux, lui, il ne ressentait rien.
Il tourna les talons, regardant la paroi. Il baissa la tête, fermant les yeux. Il repensait sans cesse aux propos du maître. Son état ? N’allait-il pas bien ? Ou, et si…
« Supérieur ! Où êtes vous ? »
A Illusiopolis, certainement entrain d’admirer le Kingdom hearts. Il posa sa main contre la paroi, cherchant à former un portail qui le mènerait direct à Illusiopolis. Ses mains tremblèrent, rien, à croire que ce monde n’existe plus. Non, cela devait être du à sa fatigue. Il s’assit se collant contre un mur, attendant qu’il se sente mieux. Il patienta longuement, comptant limite les oiseaux qu’il percevait au lointain. Lorsqu’il sentit le moment venir, il se remit sur pied et posa la main sur la paroi. Il resta figé longuement, puis tenta.

Rien.

Un bruit de papier jeter. Il tourne le visage vers l’autre rue. Un étudiant avait jeté un journal sur une caisse qui se retrouvait à l’embouchure dans cul de sac où il s’y trouvait. Par réflexe, il s’avança tel un espion dans un couloir menant à un lieu remplit d’ennemis. Il attrapa le journal, retournant rapidement en arrière. Il s’assit, tournant lentement les pages, lisant ne voulant rater aucune information. Il projeta la paperasse au loin, les yeux écarquillés. Comme si venait de se brûler.
« Non… »

On pouvait ainsi lire sur la première de couverture :
[b]GRANDE JOURNEE, LE MAÎTRE KEYBLADE EST DE RETOUR
[i]Il sera présent à la place des fêtes ce soir. Soyez nombreux !

En effet, à Hollow Bastion, notre jeune héro à proclamer que les soucis présent était du à une certaine « organisation XIII », dont le meneur n’était autre que « le simili de Xehanort ». Il rassura bien entendu que celui-ci avait été exécuté et qu’il ne viendrait plus troubler les royaumes. « Aucun de ses sbires n’ont survécus ». Cependant, il vient en ces lieux pour commémorer un instant de prière envers un dénommé Axel, un des membres sacrifiant sa vie pour une des princesses de cœurs et un ami.


« Le Supérieur mort… ? »
Il acquiesce négativement. Il l’avait vu, lui adressé la parole. Et ces paroles… Son état. Saix resta figée. Et si c’était vrai, s’il était mort? Si tout ce qu’il avait vu, n’était illusion, s’il était juste tombé dans un coma et que quelqu’un l’avait mené ici? Impossible, il s’était mordu la lèvre inférieure, il toucha l’endroit même, il eut une petite douleur. Et les autres ? Où étaient-ils ? Il reprit son regard dur et froid, réfléchissant. S’il était vivant, les autres l’étaient. Il prit une longue inspiration, se leva et mit ses neurones en marches. S’ils n’étaient pas à Illusiopolis, où pouvaient-ils êtres. Il énuméra mentalement chaque monde, se frottant le menton. Xemnas lui avait donné une tâche, il se devra de la suivre. Il ferma les yeux, se concentrant. Il resta ainsi un long moment, puis, il décida de se téléporter jusqu’à un lieu où d’une part il n’y avait pas Sora et de l’autre, c’était là que tout avait commencé.